sans se douter un instant

sans se douter un instant de la suite je passe tout droit dans la chute, je passe pour y aller, ce n'est pas un plaisir, c'est une nécessité quand je vois que vie passe je ne peux plus rester indifférent, je crois que la vie c'est du carton ça ne résiste pas à la tempête, et très souvent on est obligé de voir ce qui se passe derrière car pour connaître la vision il faut se mettre dans la chambre, voir que c'est un passage vers après et pour que ça monte dans le champ une chose est sûre tout est blanc avant que ça soit marrant, une chose après l'autre, des montagnes à franchir, quand c'est parti par là, mais ça fait longtemps que je ne cours plus, j'attends que ça passe à côté de moi et d'un geste je prends ce qui peut me servir, comme ça au bout d'années je trouve ce qui me manque, un toit en pente pour que l'eau glisse et tombe par terre sans pouvoir être ramassée ce qui se passe dans l'autre partie du monde, quand on est sûr de faire tomber les limites, un poids qu'on enlève, des lèvres qui tremblent, c'est que je cherche, mais en étant très loin ça ne me parait pas définitif, car ce qui se passe maintenant c'est une chance de voir loin, aussi loin que la Chine c'est pour ça que je sais bien pourquoi je fais autant de plans sur la comète, je crois au destin qui trace sa route, ça ne peut pas aller là tout de suite il faut attendre que tout soit descendu et que dans un moment particulier il soit fait dans une maison isolée