when is it now
mardi 27 mai 2014
si je me perds un jour
si je me perds un jour ça sera pour la dernière fois alors je compte les pas, je fais attention à ne pas faire quelque chose qui m'entrainerait dans une folie qui ne pourrait pas s'arrêter et pourtant je me sens attiré par qu'est ce que c'est encore, mais ça c'est pour l'extérieur car ce qui ne peut être fait tout de suite est remis à plus tard, donc ce qui me manque c'est un intérieur qui commence par le début et qui ne s'arrête pas pour pisser, mais de temps en temps un pays nouveau pour que ça soit fait dans un pas secret mais aussi dans la chose que je vois danser devant moi, que je n'ose pas appeler une femme parce que parce que parce que parce que parce que parce que parce que parce que parce que parce que la vie s'écroule, rien ne reste au même niveau, il faut sans cesse baisser, jusqu'où, ça prend du temps, ça ne se fait pas en un heure, sauf la mort qui arrive rapidement quand c'est le moment, mais la vie ça se passe en dizaines d'années, avec des tas de moments différents, de bons moments, des moments qu'on oublie des temps forts mais aussi des endroits secs, des mers démontées, des gentillesses, des monstres qu'on évite de peu, de la chance parce qu'on de la chance, de temps en temps pour que ça soit vrai, et pour que dans dix ans on soit encore ensemble, c'est un projet qui s'inscrit dans le passé, qui s'enracine pour que demain soit possible, un essai, une péninsule, un geste qui rassemble, c'est ici, c'est maintenant, pour que ça monte, pour que ça fasse le tour, pour que dans un temps paisible on se dise oui oui oui oui oui oui
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire