les portes s'ouvrent et ça laisse passer

les portes s'ouvrent et ça laisse passer une foule de merci qui n'ont pas trouver des poids à résoudre, comme ça arrive souvent il faut dire que tous les efforts on permis de découvrir les jambes pour avoir une vue plongeante que la même mission avait découragé en ce sens que pour avoir fait de temps de mettre une dent sur une bouche comment avoir la certitude que ça tienne pendant cinquante ans, car dans le temps qui passe depuis le premier humain, n'y a-t-il pas une raison de se placer à l'endroit qui entre en vibration et ce monde va bien pour monter en haut et descendre l'escalier sans avoir une de pensée pour les prisonniers, car dans le monde c'est affreux le nombre de gens emprisonnés pour un mot de travers pendant une soirée, on boit, on s'amuse et d'un seul coup quelqu'un dit sans y penser, vive la liberté démocratique, aussitôt venant des fenêtres des portes des murs, la police de la sureté nationale, on prend le monsieur qui parle de démocratie et on l'enferme en prison sans le juge, un de moins, et vive la révolution socialiste, mais moi je dis non, ce n'est pas une raison suffisante, autant dire que tous les mois on a des ennuis avec le four pour que demain on voit arriver des cars de police qui cherchent celui qui a parlé de four, mais où va-t-on, heureusement que le temps passe et qu'un jour on est libéré, ça fait du bien de savoir qu'on peut dire n'importe quoi, maintenant ce n'est plus un crime, mais maintenant on s'ennuie car on n'a plus de limite, il faut savoir vivre dans la liberté, ce n'est pas facile tous les jours, il faut chercher du travail alors qu'il n'y en a plus, parce qu'avant dans le communisme il n'y avait pas de chômage, c'était interdit d'être au chômage, alors tout le monde travaillait ou plutôt faisait semblant de travailler par ce que après la libération on vu ce que ça fait de prendre le pain chez le boulanger et de crier vive la démocratie sans que personne ne vienne vous chercher, du coup j'ai arrêté de dire que la démocratie me donnait à manger, car maintenant il faut que je me lève le matin pour faire quelque chose de ma journée et d'attendre le soir pour avoir les pieds devant la télé avec pleins de programmes qui sont autant de flèches dans le passé car en ce moment je réalise qu'on n'est jamais content de ce qu'on a, avant on rêvait de liberté et maintenant qu'on en a plein je regrette le temps d'avant où on n'avait pas à réfléchir tout était organisé pour que tout se passe bien, mais voilà ça ne peut pas durer, parce que pendant ce temps là les autres, les capitalistes ils avancent très vite et nous on allait très lentement du coup un jour on a été obligé de détruire le mur ce qui fait que maintenant on est tous ensemble et vraiment j'ai été content de voir les cousins, enfin le monde avance et moi je reste immobile, je ne sais pas ce que j'attends tout est si compliqué mais pour la première fois je compte deux fois avant de passer la première et quand je vois que les magasins sont pleins de l'ouest je vois pourquoi je fais ça sans penser à ce que j'aurai pu faire avant mais comme ça c'est mieux quoiqu'on en dise, car pour l'humain il est important de se positionner tout seul, l'état ne peut pas prendre la place qui est celle de l'humain, tout seul devant sa misère et sa chance qui plane au-dessus des marécages ce qui point de vue de l'humanité correspond à ce que je disais l'autre jour quand on attendait le bus, voilà un jour important ce qui se passe ouvertement est devenu une règle de vie, on ne se cache plus pour aimer, tout est simple et ne peut pas être dirigé par un état