when is it now

mardi 20 janvier 2009

dans l'incertitude vibrante d'un doute affreux, je ne puis concevoir la fin de mon absence, ainsi parlait mon beau-frère après huit Martini, ce n'est pas l'alcool qui lui donnait cette résonance magnétique mais une sorte de parler automatique qui se déclenchait à la fin du septième verre, au huitième il en était encore au même niveau qu'au précédent, au neuvième il naissait, c'est à dire qu'il tombait dans les bras du videur qui lui chantait une petite berceuse avant de le balancer dans le caniveau, un jour qu'il était debout, on avait plutôt l'habitude de le voir couché la journée et debout la nuit pour aller au bar, un jour le soleil l'aveugla, il vit la lumière fondre sur lui et lui dire, Martini t'es fini, un vieux souvenir de jeunesse remonta à la surface de sa conscience douloureuse, je ne m'appelle pas Martini, le lumière eut un passage à vide clignotant, on entendit une grosse voix qui disait, qui c'est qui s'est encore trompé dans la préparation du dossier, excuses-moi mon gars, on repassera un de ces jours, mais le mal était fait, mon beau-frère se mit à boire de l'eau et il devint si beau qu'on eut dit qu'il illuminait la nuit

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