when is it now
mercredi 21 janvier 2009
parfois je me vois, dans une vitrine de magasin qui me renvoie mon image mais pris par la dynamisme de la marche cela ne dure qu'une seconde, je ne suis pas du style à me planter devant un miroir pour constater qu'un plouc est à ma place, ce n'est pas moi ce type, je me retourne, personne derrière moi, personne à mes côtés, je suis seul en face de cette forme, comment ai-je pu laissé passer le temps sans pouvoir lui dire, stop, je descends là, mais la force de vie est plus forte, elle me porte depuis ma naissance dans l'espérance du pourrissement, O joie de la putréfaction, enfin une odeur qui décoiffe, le verre se casse, y'a plus rien à bouffer, enfin seul sans la chair, un tas d'os, heureusement qu'il ont fait graver mon nom sur la stèle, personne ne me reconnaîtrait dans cette tenue, ainsi va la vie, au trou, alors avant c'est de la rigolade, tu pisses quand t'as envie, tu chies matin ou soir, voilà des préoccupations qui traversent la société, du président au hamster qui alimente en éléctricité mon poste de télévision, un côté c'est jaune de l'autre c'est marron, forcément, les jeunes c'est marrant, c'est pas comme les vieux, je serai comme ça moi? ça craint mieux vaut pas y penser, aujourd'hui c'est mardi
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