when is it now
mercredi 3 juin 2009
pourquoi attendre, je ne comprends pas le temps qui passe, demain, hier, alors que tout se joue maintenant, au moment même quand je suis, rien d'autre ne peut survenir, je suis là et c'est bien, c'est le plus important, tout le reste est plongé dans l'incertitude, que me disent les astres, pas grand chose, mes organes sont muets, seule l'idée avance par bonds, un grand suivi d'un petit, plus rien, d'un seul coup elle court à perdre sa laine,mais finalement tout revient dans le bon sens, le premier et le deuxième à moins que ce ne soit le sixième, le fameux sens interdit aux hommes, mais ce n'est pas grave, ce qu'il faut c'est comprendre l'histoire, au début il ne se passe rien, c'est normal, le temps de se mettre en route, on est loin de la fin alors on ne se presse pas, on zigzague, tiens salut, des heures à faire et à défaire, rien de permanent, des moitiés d'acceptation, recul dans l'ombre, avancée par palier, on se repose, les marches sont hautes, ensuite c'est au deuxième, pas la peine de sonner, y'a personne à cette heure, attendez huit heures, il fera nuit, vous pourrez allumer la lumière, ça ne vaut pas la lumière du jour mais ça permet de se voir quand même, la journée s'est bien passée, les enfants ont grandi, on est bien chez soi, il manque une chambre, pour l'aîné, manque d'intimité, mais on veut pas s'éloigner, d'accord on aurait plus d'espace, mais loin de tout et surtout d'ici, on aime bien l'ambiance, la rue, le marché, allez, bonne soirée,
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