when is it now
vendredi 19 juin 2009
une journée passe, deux, trois, cent, toujours rien à l'horizon, me serais-je tromper de vision, un manteau cher pourtant, je vais retourner ma veste et voir ce qui se passe, ensuite j'irai prendre le reste de midi, ce n'est pas grand chose mais ça me permet de continuer la lutte, un combat qui ne connaît pas de limite, un corps à corps violent, je suis, tu es, il est, nous sommes, et ainsi de suite jusqu'à la mer, origine du monde, eau quand j'ai soif, boirais-tu dans mon verre, l'histoire ne le dit pas et pourtant nous savions que le clou allait être enfoncé jusqu'à disparaitre dans la nuit, c'est pour ça que je fuis, dans le sens du vent si possible, pour que mon odeur ne vienne pas dans mon nez, le corps pue, c'est pas une raison pour sentir mauvais, mais c'est l'heure d'espérer, équilibre ciel, terre, angoisse, boyaux, tout est plat, ou plein, ça dépend de la position initialement convenue entre les parties, top départ, on attend l'arrivée imminente du vainqueur, et oui, encore une fois c'est la vie qui gagne, dans neuf mois on pourra voir son nez, ensuite on le verra grandir de travers, ce n'est pas de sa faute, il ne connaît pas l'amour, mais il n'est pas trop tard, tant qu'il y a de la vie, il y a de la vie, fermez la porte en sortant par derrière et allumez le gaz
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