que savoir d'autre, je m'arrête pour souffler, à quoi ça sert de se presser comme un citron, je ne suis pas jaune ni jeune, j'essaye quelque chose qui demande du temps, ça ne sert à rien de courir, il faut partir à temps, départ ici, je suis là, pas de problème, je gère, une histoire simple, un début, un milieu, une fin, ensuite on mange, décidément je ne pense qu'à ça, pourtant il n'est pas l'heure, mon ventre crie car en ce moment je le remodèle pour qu'il soit moins rond, il n'est pas content, il me fait croire que c'est mon dernier jour, alors qu'il s'agit simplement d'une douleur musculaire, un endroit où je n'imaginais pas qu'il y en ait, un découverte qui correspond à une petite mort, je viens de m'apercevoir que le quotidien est le seul responsable de la dérive, pourquoi on devient, c'est à cause des choix qu'on fait à chaque moment, chaque heure, chaque minute on choisit, le soir on fait le bilan, trois pour, cinq contre, au bout d'un an c'est énorme et au bout de dix ans on ne compte plus, on devient nostalgique