when is it now
samedi 26 janvier 2013
une journée ensoleillée allume mon espérance, c'est donc la vie qui passe, un moment délicieux pour apprécier la chaleur sur ma peau blanche, c'était l'hiver, le froid, la nuit, et maintenant c'est le printemps, une nouvelle fois je goûte au plaisir de la renaissance, cela fait des années que je prend l'élan du renouveau, un sentiment humain qui ne veut pas renoncer au plaisir simple, aller vers le beau, le grand vide, l'incertitude d'après, quand j'étais jeune je ne pensait pas à demain, trente cinq plus tard je ne pense toujours pas à demain, mais la différence est ailleurs, avant je me laissais aller pour flotter à la surface des choses, maintenant je m'enfonce dans une recherche des pressions admissibles, c'est une lente plongée dans les profondeurs de mon être, un projet au quotidien qui mêle fantaisie et souffrance, vivre est parfois facile, mais quelques fois je me trompe de sens, je me perds dans un trou profond, je vais jusqu'à l'endroit indiqué et je me rends compte de mon erreur, je remonte à la surface et je continue à vivre comme avant, je ne comprends pas pourquoi je dois descendre régulièrement vers une lassitude, c'est fatigant, c'est énervant, ça me paraît inutile, mais je sais que la vie n'est pas possible sans perte soudaine d'espérance, c'est pour vivre qu'on ne peut pas tout le temps aller loin, d'un seul coup je suis près de moi, je me colle, je m'enfonce librement, c'est exaltant, c'est irritant, alors quoi, qu'est ce, je vois bien, je sais bien, je fais bien, c'est suffisant, c'est moyen, attention au tournant,
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