when is it now
mercredi 30 janvier 2013
rapidement entre deux pleins, j'essaye de passer en douce, calmement, sentant la pression de mon sang, ça monte, ça descend, ce n'est jamais fixe, un mouvement intérieur, une réalité obscure, on sait ce qu'on sait, on sait que la vie est dure, que le coussin est doux, c'est en laine, c'est chaud, c'est réconfortant, je suis assis, tout se passe bien, mais comment continuer, j'essaye plusieurs choses, c'est enfin prêt, je prends de l'altitude, je flotte dans les airs, attention au soleil, il va brûler mes ailes, je vais près de l'eau, je me baigne, l'eau me freine, je lutte, mes muscles se battent pour affronter la réalité, c'est doux, ça recommence, mais comment aller là, je cherche un moyen, puis deux, puis trois, je m'arrête, le faut-il, qu'est ce que c'est, un moment bizarre, j'avance avec précaution, je ne connais pas cet endroit, un instant présent, rien ne presse, ah, vite je dois aller vite, il est déjà 10h40, il ne reste plus que cinq minutes, c'est comme ça, on ne fait pas ce qu'on veut, des allers-retours, de la vivacité, un bon ressort, un corps qui répond aux demandes, tout va bien depuis des années, je vais essayer d'aller encore mieux, je vais nager régulièrement, nécessairement, joyeusement, car maintenant je comprends le temps qui passe, voudrait-il m'écraser, je dis non, je passe à côté, et puis je suis là, c'est une chance, je n'avais pas l'habitude de comprendre ce qui se passait, mais d'un seul coup, j'y suis, ça alors, je n'en reviens pas, c'est nouveau, c'est bien, ça commence, et après que se passe-t-il, je n'en sais rien, je m'en moque, ce qui compte c'est maintenant
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