when is it now
jeudi 26 septembre 2013
dans la réalité je compte un, pour commencer je dois aller tout de suite au point 1, ça met du temps mais c'est prévu, ensuite j'attends des années pour essayer de croire qu'il existe un point 2, c'est difficile alors que je croyais dans ma jeunesse que tout le monde était gentil, je m'aperçois maintenant de la grande froideur des gens qui ne pensent qu'à eux, on peut bien nous dire que l'humain a évolué, qu'il peut vivre ensemble dans des grandes villes alors qu'avant les gens vivaient à la campagne, mais ça ne change rien, la violence s'est déplacée, mais elle est toujours là, tous les jours on apprend que quelqu'un s'est fait tué par une balle tirée dans la tête, pourquoi, comment, parce que c'est comme ça, les gens ont appris à se mettre une carapace, dans les villes il y a des trottoirs qui permettent même par de temps de pluie de ne pas se transformer en boue, car avant à la campagne, il y avait une grosse différence entre ceux à cheval et ceux à pied, les gens riches allaient à cheval et pouvaient arriver sans boue sur leur vêtement, les gens pauvres sentaient mauvais et étaient sale, aujourd'hui la modernité a permis de gommer les différences grâce au bitume qui nous isole de la terre, mais dans les cerveaux ça continue de bouillonner, on s'use à souffrir, ça brûle dans tous les coins, on passe son temps à éteindre les incendies, le temps passe, on vieillit, ça ne compte plus, c'est passé, on est passé en dehors de la limite extérieure, sans trop de casse, gentiment un mot après l'autre, grâce, grâce, oui, je demande grâce, je suis capable du pire, alors pourquoi continuer, je ne sais pas ce qui fait la motivation, aurai-je deux vie ou trois, ou quatre, pour le moment je continue sur ma lancée qui a commencé quand j'avais quinze ans
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