when is it now
vendredi 27 septembre 2013
croire faut bien parce que autrement que faire d'autre, je suis au courant de mes envies, une à la fois, ça fait du bien, je sors, j'entre, je mets des gants, c'est chaud, je n'ai pas froid, car une seule fois j'ai su ce que c'était, c'est beau, mais quand on ne peut pas ce n'est pas grave, l'accident est vite terminé, il ne reste rien de l'espoir, tout s'arrête d'un seul coup, un homme, une femme, c'est le début, vite il faut agir, le moment est choisi rien ne se passe, attention à la chute, il est dans un coin, pour ne pas prendre trop de place, un matin parmi d'autre, le réveil est blanc, que me faut-il, quel jour sommes-nous, suis-je marié, ai-je un enfant, tout à coup tout revient dans ma mémoire, faut-il y voir une annonce de ce qui va arriver un jour, la perte complète de la mémoire, plus aucun souvenir, le vide mais où est la clé, ça dépend de moi, je suis responsable, d'un coup d'épaule je défais le noeud, je suis libre, je cours mais bientôt je m'arrête, pourquoi courrir, je prends une allure de marcheur, bien décidé à marcher longtemps, juste pour savoir si je peux aller au-delà de mes limites, un humain normal, puis-je accéder à la super puissance d'un sage capable d'avoir des visions, je ne pense pas pouvoir le faire, je suis trop attaché à la médiocrité, cet état qui permet de ne pas s'envoler vers l'idéal, car dans la vie il n'y a pas d'idéal, il y a des moments forts, des moments faibles, et le tout est à l'envers de l'espérance, car vivre tous les jours, ça demande une bonne dose de méfiance, qui sont-ils, que font-ils, ça bouge par là, que faire, que prétendre, je suis un joueur de foot, au plutôt un marchand de bonbons, mais pour ce coup-là j'en suis pour mes fraises, je n'ai pas eu assez de courage pour aller jusqu'au bout, je ne suis qu'un humain, un corps moyen, un esprit moyen
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