when is it now
vendredi 27 septembre 2013
dans une enveloppe vide j'ai trouvé un moyen de ne pas monter en l'air, je suis stable à une certaine distance du sol, je vois bien où je mets les pieds, ça ne me dérange pas de marcher dans la rue, sur le trottoir d'en face je vois d'autres personnes que je ne connais pas, sont-elles gentilles ou méchantes, tout le monde peut-il être méchant un jour, ou gentil un jour, ou les deux en même temps, mais ça urge, il faut vite que je retourne à l'endroit de l'instant présent, pour bien essayer de grandir à mesure que le temps passe, car si ça passe trop vite on ne peut plus rattraper le temps perdu, alors moi j'attends le bon moment et je m'assois pour contempler la scène, c'est beau mais c'est ennuyeux, j'aimerai voir autre chose, mais ce soir ce n'est pas possible en raison d'une grève des aiguilleurs du ciel, du coup on a peur qu'un avion tombe sur nous, une fois le concorde est tombé sur un hôtel, mais ce n'était pas à cause d'une grève mais d'un problème mécanique qui a fait exploser un moteur, depuis cet accident il n'y a plus de concorde dans le ciel, c'était un projet qui venait tout droit de la grandeur de la France, un pays millénaire d'une taille minuscule sur le globe terrestre mais grâce à son histoire glorieuse, Asterix, Platoon, et j'en passe, mais pourquoi faut-il naître quelque part, on est plein de la culture du pays où on naît, on ne la pas choisit, ensuite quand on devient adulte, on a peur de quitter son pays, on est tellement fier d'appartenir à un grand peuple, non par la taille mais par le courage et la ténacité, ce sentiment nous fait croire qu'en dehors de mon pays, c'est l'étranger forcément différent, alors je me pose une question, y a-t-il un autre endroit sur terre où je me sentirai chez moi
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