when is it now
dimanche 27 octobre 2013
des murs, de la joie, une façon d'être qui passe toujours un bon moment, car ce qui vient après n'est pas maîtrisable, une sauce à la menthe, des haricots rouges, et moi qui vient par là, depuis des années pour toujours faire la même chose, ça ne me permet pas de passer rapidement dans la seconde zone, j'ai besoin de faire beaucoup de bruit pour rien pour comprendre que chaque instant est précis, ça ne déborde pas, quoiqu'on fasse, ça ne chante pas, c'est vite fait, dans la terre qui mouille, le nez est froid, il faut aller se réchauffer, mais c'est dans la tempête des sentiments que je suis à l'aise, c'est énervant, c'est nouveau, par exemple, un choix bien éclairé, des feux de forêts, de l'eau pas encore dessalée car je ne peux toujours pas m'échapper, je reste au même endroit ne croyant pas à mon destin, car je suis attaché à ce que je suis depuis longtemps, le poids est lourd à porter, je ne connais pas le sens premier, je suis toujours en seconde, juste après le moment principal, je cherche un moyen de passer plus tôt, mais c'est difficile de croire immédiatement, on prend trop de temps à essayer de comprendre comment on pourrait y avoir un intérêt, c'est trop tard, il fallait se décider avant, mais la chance peut tout rattraper, un pas de plus, trois fois rien, un chant ancien, de la mémoire qui s'en va, des mots absents, de la joie qui monte au ciel, ceux qui sont morts, la vie qui brille, je suis toujours un peu par là, ça ne me gène pas, j'essaye tout simplement de trancher sans avoir peur
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