when is it now
mardi 29 octobre 2013
quand j'étais dans le choix, je me suis dis, tiens voilà qui est intéressant je fais dans la chance un geste large, je comprends tout de suite comment je peux faire un trou, depuis des années je viens en me préparant au pire, et que se passe-t-il, je saute de joie, je fais un tour, je reviens, je passe, je vois ce que je peux faire, ça me fait plaisir, j'ai toujours rêvé de croire dans ce que je faisais, complètement, secrètement, aimant, tout et tout, sans limite, sans me dire ce que je fais là, car depuis que je travaille il faut sans arrêt que je réfléchisse, est-ce que ça va, ça peut aller, est-ce que je peux trouver du plaisir, je ne sais pas , je pense, je pense trop, c'est énervant, j'aimerai me reposer et faire quelque chose sans penser, mais c'est le contraire qui arrive des oiseaux morts sur le bord de la route, des envies de meurtres de poussins jaunes, et surtout la faim qui revient toutes les trois heures, ça commence à me faire grossir, je ne veux pas ressemble à un homme qui se laisse aller, avec un ventre énorme et un regard éteint, j'ai envie de bondir, de danser, de prendre une femme dans mes bras de l'écraser contre moi pour bien sentir son parfum, mais ce n'est pas encore une réalité, c'est un passage en creux, une chance à moitié nue, ça ne peut pas me contenter, j'ai besoin de croire en une science verte, un marteau et des clous, un tableau de fleurs, et des gens qui veulent me parler pour me dire quelque chose, mais qu'est ce que c'est, c'est dans un espace minuscule, il faut respirer, et ensuite je fais des pas nerveusement, jusqu'où je peux mettre mes doigts, est-ce trop profond, je ne prends pas ce qui fait mal, j'attends à côté pour être sûr de ne pas croiser cette femme, je sais bien qu'elle voudrait me vendre une jolie toison, mais moi je me sens seul, car ce qui compte c'est d'avoir un peu, beaucoup à la folie l'envie d'aimer
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