when is it now

vendredi 29 novembre 2013

je suis content, parce que je suis capable de bien voir la vie, tout ce qui fait du bruit, de la chaleur, des poires, des citrons, tout ce qui faut pour être heureux, des heures douces, du chocolat, des parts de tout, des arbres dans les rues, et moi qui marche la tête au vent, ne pensant à rien qu'au bonheur de marcher librement, c'est une question importante qui mérite qu'on s'y attarde, quand j'étais un enfant je marchais sans savoir que ça pouvait me libérer, ensuite j'ai grandi pour me dire qu'il fallait en faire beaucoup pour tenter de passer derrière le monde et tout de suite s'embarquer dans un choix de faire ça, une fois de plus je suis obligé de tout faire, le devant, le derrière, avant après et toute la suite de évocations de lutte acharnée quand je fais un grand O d'étonnement, je prends sur ma conscience de quoi être capable de faire un bond de 4 millimètres, c'est très précis car le corps a du mal à faire du mal à un animal blessé, j'ai donc pris la décision d'arrêter de faire exprès et de continuer à plaire aux grenouilles dans une piscine d'eau de mer bouillonnante, vers midi, je sais qu'il faut partir, mais avant je fais autre chose, ça m'intéresse de prendre une position intéressante, car depuis longtemps je suis bloqué dans une passe sans atout, tout est bien mais pourtant il me manque une part, cette reconnaissance stérile mais qui fait du bien à son portefeuille, cela est bien, ça coule dans un choix clair, pas de souci, une chance de conduire son véhicule jusqu'à la mer pour une communion éternelle, dans une pertinence associée à un grand nez, ce qui est le plus voyant dans cette circonstance c'est la possibilité d'agir seul, car le plus dur dans la vie c'est de constituer un groupe d'action, ça ressemble à ça mais l'endroit est neutre, alors je fais un tour me rendre compte de l'ennui qui résulte du passage dans un pays étranger

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