pour être sûr de soi il faut se laisser guider par la grâce, c'est difficile à croire car l'humain ne croit que ce qu'il voit, or la grâce ne se voit pas c'est un sentiment de victoire alors que tout est perdu, on se raccroche aux branches assez basses pour qu'on puisse s'y installer et comme ça les lions passent en-dessous de nous, espérons tout de même que les gardes de la réserve auront la bonne idée de passer par ici pour nous libérer, voilà pourquoi je n'irai jamais en Afrique, ne Europe ça fait longtemps qu'on a mis les bêtes fauves dans les cages, mais ce qui reste en liberté ce sont les monstres, ce sont des gens en apparence normales, mais ils ont dans la tête des sens interdits, on ne passe pas là, donc ils sont incapables de s'aimer, ils en concluent que les autres doivent souffrir pour leur apporter la haine suffisante pour vivre dans un coin sombre, ces gens peuvent vivre des années sans être pris, car ils savent qu'ils doivent faire attention, c'est une question que la société n'a pu aborder, malgré tout le progrès technique, on a pas encore pu faire que tout le monde soit heureux, il y a encore trop de gens malheureux qui un jour ou l'autre vont commettre un crime, ce passage à l'acte n'est pas prévisible, il arrive quand les astres sont placés au bon endroit, ce qui appuie sur les têtes comme si un ordre était donné, ça fait bouger les cellules malsaines, elles prennent le contrôle de la personne, il faut aller tuer, le premier qu'on croise, ce n'est pas un hasard c'est le destin qui frappe, il est trop tard, on aurait dû tourner à droite, mais comme si on savait qu'on allait croiser un tueur fou, alors que c'est mardi à 10h, ce dernier jour de la vie, rien n'est prêt, la vie s'en va d'un coup du sort, mince alors, ce n'est pas croyable, tous ces gens qui tuent leurs enfants de peur d'avoir à leur dire qu'on a tout raté, mais depuis le moyen âge il n'y a aucun progrès, on tue toujours autant d'innocents, c'est un manque d'amour, chez les monstres il n'y a pas d'enfance heureuse, il y a père horrible qui frappe l'enfant, il y a une mère vicieuse qui oblige l'enfant à la regarder quand elle se caresse le sexe, ce sont des images d’horreur qui passent dans la tête de l'enfant, bientôt il martyrise une copine en l'obligeant à se mettre toute nue dans la cuisine et lui mettant une carotte dans le sexe, mais voilà qu'un gendarme qui passait par là à ce moment là, voit ce qui se passe, arrête l'enfant, mène l'enquête, les parents vont en prison, leur enfant est placé dans une institution et 30 ans plus tard l'enfant devenu un homme sort un fusil de sa cachette et tire sur la première personne qu'il croise