when is it now
jeudi 26 décembre 2013
c'est de ma faute si je fuis en avant, dans la perte de sens pour la simple raison que je manque de maison mais pour l'instant je brille dans la lumière du jour, tout est éclatant, je ris, je pleure, je fais, je sais, je peux, je quoi encore des instants précis, de la barbe qui pousse alors que je n'ai rien demandé et pour savoir se qui se passe, une brosse dans les cheveux pour que ça puisse entendre jusqu'au fond, car dans un cercle vertueux, je suis prêt à tout faire pour être en partie dans un choix clair mais avec un peu de chocolat sur un côté, ce qui m'empêche de voir tout aussi bien que si j'étais dans la chambre, mais depuis quelques semaines je n'y suis plus pour la simple raison qu'on arrive à un moment fragile qui se préparer comme une recette de cuisine, on met d'abord la farine, ensuite on casse les œufs et là c'est le problème, on aurait voulu ne pas les casser, les laisser pour qu'ils donnent naissance à des poussins qu'on aurait élever pour qu'un jour on puisse manger la poule qu'on aurait aimé, mais pour l'instant je ne suis pas prêt à tuer pour manger, je laisse ce travail à d'autres personnes qui passent leur temps à tuer des bœufs, pour qu'ensuite je sois disposé à manger de la viande bien découpée par le boucher, mais moi je suis toujours là, alors ça fait du temps que je suis dans la course, un peu par moitié, car l'autre moitié est morte, ce jour où j'ai compris que je ne pouvais pas continuer comme avant, une moitié a disparu, toute cette jeunesse de fantaisie, de croyance dans rien, alors que tout est possible, mais ça ça arrive plus tard quand vacille la flamme de la bougie, pour ne plus être dans un champ car au bout j'ai construit une maison en pierre, ça fait longtemps que j'en rêvais et il a fallu que je me démène pour arriver au point p, ce fut un instant, très court mais très haut qui m'a sorti de la sensation de perdre mon temps
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