dans un certain je sens je suis d'accord, c'est pour cette raison que je me suis lancé dans une aventure qui m'emmène aussi loin que ma cuisine pour y faire ce que je fais d'habitude, car dans la vie c'est ce qu'il faut faire sans oublier d'éteindre la lumière pour ne pas avoir de problème dans un champ libéré des allemands quand les américains sont venus les pousser jusqu'à Berlin à la limite des troupes soviétiques, et là ils se sont arrêté, car le méchant était mort, et Staline qui était aussi méchant qu'Hitler n'était pas dans l’œil des américains, le voyant plutôt comme un allié, mais quand les russes ont voulu couper Berlin pour que la ville entière tombe dans l'Allemagne de l'Est, les américains ont compris que la guerre chaude était finie et que commençait la guerre froide, avec des espions qui passaient le temps à copier des documents secrets, mais maintenant c'est fini, on passe son temps à pêcher des poissons, c'est paisible, on se raconte des histoires de poissons géants qui ont mangé tous les pêcheurs qui étaient sur le bord de la rivière, mais ça ce n'est pas la vérité, car ce qui est vrai est beaucoup plus simple, c'était en 1940, des pêcheurs qui n'avaient pas compris qu'on était plus en paix sont quand même allé pêché un dimanche mais ce jour-là des allemand se tenaient dans le bois juste derrière la rivière et croyant avoir en face d'eux des combattants munis de lance-missiles, alors que ce n'étaient que des cannes à pêche, d'un coup de mitraillette tous les pêcheurs tombent dans la rivière et sont mangés par les poissons, cette histoire me fut raconté par le fils d'un des pêcheur qui avait été enrôlé dans les troupes allemandes et c'est lui qui avait tiré sur les pêcheurs, c'est après qu'il s'était rendu compte qu'il avait tué son père, une personne autoritaire qui humiliait son fils dès qu'il le pouvait, c'est donc dans un esprit de vengeance que le fils connaissant les habitudes de son père a poussé son commandant à aller voir ce qui se passait près de la rivière, voilà comment on se libère du père, mais moi mon père je ne l'ai pas poussé, il est tombé tout seul, un jour d'octobre, dans la certitude de passer tout près de l'obus