when is it now

lundi 3 mars 2014

c'est une question qui rebondit

c'est une question qui rebondit depuis des siècles, que se passe-t-il dans le corps, certains prient, d'autres ouvrent les corps morts avec un bistouri, mais que trouver dans cet amas de chairs saignantes, quand la mort arrive elle enlève l'essentiel, pour que tout soit fait selon les règles, donc vendredi j'étais pour une sorte de vie comprenant le moment ainsi que tout ce que je peux essayer de faire sans me tromper, car pour aller dans une direction qui ne peut pas faire d'autres passages, il n'existe qu'un moyen d'y arriver, il faut fendre en deux le trois, pour que tout soit bancal, ensuite il faut se trouver au bon endroit et au beau moment, celui qui peut comprendre que chaque pas mène au tombeau, mais vers un trou que je ne connaissais pas, je dois dire que je fus surpris, ça n'arrive pas tous les jours, dans un cercle de prudence actualisée sans craindre que le cirque ne vienne perturber notre vieille rencontre, il n'y a plus de père, il n'y a plus de grands-pères, il n'y a plus de grands-mères, et voilà que je suis content, rien ne marche comme prévu, de toute façon je n'avais rien imaginé, tout est tellement implicite, que je me dis que c'est encore mieux quand on est capable de prendre toutes les mesures qui sont disponibles à condition de prendre le minimum de croyances, ce qui peut se comprendre est simple, il y a dans la vie des choix qui s'imposent, car dans l'espace qui me sépare d'elle, y aura-t-il un jour un corps qui viendra se poser comme un papillon sur une fleur, ce n'est pas acceptable, car moi je crois à l'engagement, il n'y a pas de traces anciennes, c'est pour une raison simple, tout est perdu car tout est fragile, on est sûr que c'est parti pour toujours, dans chaque maison il y a un toit et plusieurs fenêtres pour que la lumière puisse entrer, dans le corps c'est compliqué, il y a des réseaux, des ponts qui ne mènent nulle part, des gens qui parlent alors qu'ils sont morts, moi je vois des choses bizarres parce que c'est dans un port avec des bateaux, mais quoi penser de la chance qui me conduit dans un endroit aussi délicat, des poids de soif pour la peau fraîche, mais comment faire pour tenter de prendre ce que je ne peux accepter, car j'ai dit oui un jour devant le prêtre pour que toujours je sois près d'elle, alors que pencher, un peu à droite ou bien rester le plus près de l'acceptation principale, voilà que je suis toujours là à faire de la tranchée pour que soit gentiment déposé une haie qui délimite mon terrain

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