when is it now
lundi 3 mars 2014
dans ce sens
dans ce sens c'est toujours la même pente, je ne comprends pas pourquoi ça fait ça, est-ce que je suis capable de rester là où je suis mais rapidement je descend, je ne peux rien y faire, c'est une pulsion qui s'arrête, mon dieu, que se passe-t-il, j'aurai cru que c'était plus facile, mais faut pas se méprendre, tout est là dans la nature, il y a des arbres, des fleurs, des rivières, des nuages, tout ça compose un monument qui n'est pas silencieux, mais on ne comprend pas ce qu'il dit, ce sont des bruits d'eau, que prendre, que laisser, que dire pour être en harmonie, mais voilà que mon corps veut tomber et pourquoi ne pas continuer comme avant, c'est une simple constatation, ça ne prend pas beaucoup de temps, mais vers le soir, ça s'arrête, on peut se reposer, ce n'était pas aujourd'hui qu'on pouvait percer la peau, c'est étanche depuis que je suis né, ça ne peut pas être comme avant, il faut changer, c'est une nécessité, c'est impérieux, on doit être au même moment que ce qui se passe, si on ne fait pas ça on risque de passer à côté de sa vie, car rien ne tient alors vaut mieux ne pas rester là, faut partir, se réfugier ailleurs, là où de toute façon je ne suis pas sûr de vouloir rester, car tout est bancale, il faut que je sois prêt, c'est peut-être maintenant que je choisis ce qui est le plus près du possible, mais avant de faire mes valises, je dois savoir pour quoi je pars, et ça je n'en sais rien, ce poids est faible, il n'y a rien dedans, du vide, des histoires qui ne commencent pas, des joies éteintes, des morsures anciennes qui de temps en temps se rallument, comme pour me faire comprendre que le corps n'oublie rien, tout est enregistré, ça ne sert à rien, mais c'est comme ça, quand on comprend ça, on peut aller se coucher, car il n'y a rien d'autre à faire, c'est fini, avant même de commencer, alors moi je me suis fait une petit cabane au bord d'une rivière, je n'ai pas d'électricité, juste un feu que je n'allume pas car je n'ai pas de bois, alors pour arriver jusque là je dois faire mes adieux à ceux qui me parlent, car ce n'est pas un projet vain, c'est une tentative de prendre encore un peu de tout dans le placard du fond, voilà que la maison est vide, ça fait du pain mais rapidement c'est l'ennui qui vient, alors je chante une chanson et dans la salle à manger, on se met à pleurer, le temps est passé,
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