une fois j'ai cru

une fois j'ai cru, depuis je vis tous les jours à boire de l'eau pour être capable de pisser correctement, c'est mon ambition à moins que ça soit encore pire que ça pourrait être si j'étais pris au tournant de la montre quand elle indique que le moment est arrivé, alors pour ne pas être passé depuis moins de deux heures, je comprends que le temps est prenable, dans chaque sens il y a une raison qui ne va pas dans la mauvaise direction, car si tout est petit, il y a quand même de la grandeur quelque part, ça ne commence pas, c'est plat, mais ça existe, alors pour que je sois encore prêt à faire un effort, j'y crois, ça me plait puis pour tout effacer je prends mon manteau et j'arrive à avoir chaud alors que dehors c'est la tempête dans les cerveaux, c'est la grande ébullition mais pour arriver au bon moment, je dois me dépêcher certains voudront peut-être en faire plus, mais moi, je suis dans un mouvement que je ne peux accélérer et pour cette raison je dois me tenir loin des autres, je ne sais pas comment faire, c'est plus facile que ça n'y parait, car dans un moment pareil, je me dis que je suis heureux, c'est un sentiment composé, d'humeurs, de passage dans le soleil, l'eau qui coule, le lundi qui répond, le temps qui se trompe de sens, c'est par là que ça se passe, mais que faire maintenant, je ne sais plus par où aller, tout m'a déçu, tout m'a plu, alors c'est quoi l'amour, un pas après l'autre, un regard qui comprend, tout est dans le même carré, il y a des sommets, des côtés, des angles droits des mini cassures, ça ne se voit pas au regard nu, car il fait froid et si je ne veux pas voir ce qui se passe je dois fermer les yeux, car depuis ce que je sais, il n' y a plus d'autres façon de faire ce qui est le mieux