ce que je me dis en face d'un problème

ce que je me dis en face d'un problème c'est que ça commence ça continue et ça s'arrête, ça prend le temps que demande et ensuite on passe à autre chose, comme tout ça c'est bien programmé il n'y a pas de raison de refaire toujours la même chose, c'est comme ça que je pense arriver à vivre sans avoir de chance particulière, tout est bien lancé, il y a des mois, des années, des verts des jaunes et pas une seule faille, comme quoi on peut toujours craindre l'hiver, mais rapidement on est au printemps, alors la vie est belle, on est admis à participer à la séance de paix, une chance de préciser pourquoi c'est fait de cette façon, il y a bien des moments d'inquiétude, va-t-on voir ce qui se passe, est-on parti pour aller loin, je vois bien ce qui se passe dans le bas, il en faut de plus en plus, c'est toujours la même cause, le manque d'huile, le moteur chauffe, c'est dangereux, il faut faire quelque chose, je prends toute l'énergie que je trouve et j'appelle le garage qui répare les voiture, au bout d'une heure j'ai un technicien, je lui explique que la pâte à crêpe n'est pas assez liquide et que j'hésite à rajouter du lait de peur de perdre tout intérêt dans la construction du pont, à ça il me répond qu'il suffit de rajouter un peu d'eau et que ça ira comme ça, je fais ce qu'il m'a dit et en reprenant la route, je constate en effet que les fleurs ont poussé depuis la dernière fois que nous somme venus ici pour l'enterrement de mon grand-père, une belle cérémonie tout en retenue pour célébrer le mystère de l'agneau ensanglanté, mais une fois que le cercueil fut mis en terre j'ai vu dans les nuages la forme d'un fer à repasser, je prends le temps de bien regarder, et ce qui se passe c'est que je tombe dans le trou, tout le monde crie, je sors de ma rêverie, je sors du trou, avec de la terre dans les cheveux, ma mère qui a toujours une brosse dans son sac me repeigne avec un peu de nervosité, encore un pas et c'est bon, il y a du soleil, le vent est doux, c'est mercredi, le jour où je ne suis pas né puisque c'était un lundi