when is it now

lundi 5 mai 2014

dans ce qui reste

dans ce qui reste je me débrouille des morceaux d'enfance, des endroits noirs, des choses qui traînent et pendant ce temps un parcours qui continue à faire des points, parce que dans un changement complet on est toujours parti pour ne pas voir ce qui se passe, c'est encore plus que ça pour que dans un mois de mais on soit prêt de la lutte, une histoire qui prend beaucoup de silences et dans un tiroir qui ne s'ouvre pas, un soldat en plomb monte la garde, c'est encore mieux que ça, des voyages en Asie et quoi d'autre, des gâteaux d'apéritifs, des trois ou quatre recettes mais aussi de la bière des armoires pleines d'argent, mais ce qui est facile c'est de voir que ça met dans la mer, un peu dans le mur, mais aussi dans la tente pour que là aussi ça soit facile, mais depuis des années je dois bien me faire une raison, c'est comme ça que je sais pourquoi j'avance, c'est une chance de savoir où est là limite, comme ça on sait de quoi on parle, pour que tout de suite on soit capable de faire le maximum comme ça on peut aller mieux, c'est une pente douce, des mois, des années, de la prairie, des rochers tendres et tout ce qui se passe quand on va aller là, c'est pour ça que je veux faire partie d'un groupe d'avant-gardistes qui considère que la création c'est une libération tournée vers un sens qui s'échappe et que je cherche pour lui dire que je peux faire son bonheur si ce qu'il fait est en accord avec ce que je propose car ici c'est parti alors je croise les jambes, je fais attention à ne pas faire autre chose en contradiction, mais ça c'est un projet qui tient en place pour que demain ça soit simple, un temps enfin en accord, pas de pression, une gentillesse, un regard vrai, des paroles légères, et puis dans un temps gris trouver le soleil qui est forcément derrière les nuages

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