when is it now
mardi 29 juillet 2014
un jour qui fut bien
un jour qui fut bien se répète sans que je sache pourquoi et ça fait longtemps que ça dure, tout ce que je fais est bien, il n'y a pas de problème, tout ce que j'entreprends prend du temps et ça c'est bien car si on va trop vite, ça ne marche pas, c'est une lente évolution qui prend racine dans la douleur de vivre, car il faut bien un autre côté à la faiblesse de vivre, c'est comme ça que je vis un côté agréable et un côté désagréable, et je cherche l'équilibre entre les deux, c'est parfois amusant, de temps en temps c'est fatigant, mais surtout ce que je retiens c'est la facilité de passer d'un moment à l'autre, on croit pouvoir tenir la position et puis sans savoir ce qui se passe ça change complètement on se retrouve dans une autre pièce, tout est blanc et il n'y a rien à faire, alors je tourne et finalement alors que j'ai les cheveux blancs quelqu'un vient qui me demande l'heure, je lui réponds que c'est trop tard, alors il me regarde plus précisément et il m'annonce qu'ils se sont trompés et que j'aurai du être dans le couloir, alors je suis projeté dans l'espace, ça change, je vois en-dessous de moi la terre qui tourne et pleins de volcans en éruptions, tiens je ne me souviens pas que la terre n'était que lave et cendre, c'est alors que je vois au fond de la zone bleue, une horloge qui indique aussi la date, et là je comprends, on est en - 65 000 000 ans, alors que si je vis cent ans c'est déjà beaucoup et me voilà revenu au temps des dinosaures mais quand je fermer les yeux je revois la femme que j'aime, et je me demande si je la reverrais un jour et pendant ce temps comme je tourne en sens contraire des aiguilles d'une montre, je remonte le temps, me voilà en - 4000, puis en 2, encore un saut et me voilà en 2014 et tout de suite après dans ma chambre à côté de ma femme qui dort encore, quel voyage et je n'ai pas bu de vin, tout ça est dans ma tête mais pour y aller je dois d'abord lâcher prise, ce qui implique des jours et des jours d'errance, car pour que le corps accepte d'ouvrir la porte, il faut y aller très doucement et au dernier moment foncer tout droit car il y a des moments dans la vie où il ne faut pas hésiter, c'est maintenant que ça se passe même si on ne voit rien arriver, il faut le sentir c'est comme ça qu'on reconnait les visionnaires, si on ne peut pas savoir ça ce n'est pas la peine de continuer, alors pour me persuader que je fais partie de cette catégorie de personnes, je fais un saut en hauteur, tellement loin que j'atteins le plafond ensuite pour ne pas paraître imbécile je fais comme si de rien ne pouvait m'atteindre, et je suis comme ça pendant une heure, c'est le temps préconisé pour passer de l'autre côté, ce moment tant attendu quand pour moi qui ne veut pas paraître plus vieux que je ne suis, je me fais une sortie superbe enfin en passant car ce qui monte n'est pas le plus haut, c'est comme ça en face, mais surtout pour moi, un espace de plus dans ma recherche de satisfaction, car comme on dit le samedi, demain c'est dimanche, alors là c'est comme si tout était parti en douceur dans la palme d'un preneur d'otage, mais comme ici c'est la paix, je ne vois pas comment on arriverait à prendre les armes pour défendre les fraises, ce qui es arrivé c'est de l'histoire et j'espère bien avoir la chance de voter un jour pour le président européen, voilà comme ça c'est fait et ce n'est plus à faire, c'est une chance dans la vie que d'être optimiste, oui non ça dépend de comment on regarde les choses, moi je crois que tout ce qui reste à faire c'est d'être comme un acrobate qui peut sauter et retomber sans se faire mal
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