when is it now
jeudi 24 juillet 2014
si je pouvais être ce que je fais
et si je pouvais être ce que je fais car pour savoir ce qui se passe il faut avoir une bonne stabilité, car pour bien voir en-dessous de la réalité, là où tout est beau, il vaut mieux ne pas être trop pressé, ça vient avec le temps et quand c'est ouvert il faut s'accrocher car quand on n'est pas préparé, on est complètement dérouté, car pour ça c'est une vision passionnante qui prend racine dans les tourbillons des circuits du cerveau, car là-dedans il y a tout l'univers depuis sa création, toute l'évolution depuis le premier humain et tous les souvenirs qui sont stockés pour rien car on ne sait pas comment faire pour repenser à quelque chose de précis, ce qui arrive le plus souvent c'est que d'un seul coup je me souviens de quelque chose qui est connecté à ce que je fais maintenant, c'est une évolution qui ne s'arrête pas, on voudrait se reposer, prendre du temps pour ne rien faire, mais non il faut encore penser, et encore et toujours, la pensée ne prend pas de vacances, il faut toujours avoir raison, c'est assommant, mais que faire d'autre, il faut dire aussi qu'en tant que français j'ai forcément raison, l'histoire le prouve, ça fait longtemps que la raison est française, cette pensée profonde qu'on a appelé la lumière, c'est la France des temps préparant la révolution, bref j'ai raison comme Napoléon à Waterloo, et quand ça va aussi loin je me dis que là maintenant c'est ouvert, c'est que je sais très bien voir les choses qui existent, car pour être déterminé il faut avoir perdu toutes les espérances, on fonce tout droit car c'est le moment d'agir, on ne voit plus rien, on est pris par une étrange impression que tout vacille autour de moi, où est passé mon passé tranquille, je dois maintenant affronter le ridicule, c'est grave ou c'est léger, ça dépend de là où on se place, si on prend de la place c'est pour s'assoir, autrement on peut rester debout et c'est ça qui gène, car pour être fort, il en faut, alors que pour être faible et bien c'est assez, et ça ça ne passe pas, il faudrait faire une place spéciale pour ceux qui n'ont pas assez de poids, car pour que tout le monde puisse avoir une place au soleil, et là je ne rigole pas, ou alors à moitié, car pour moi tout est drôle car la vie sans la mort c'est rien du tout, alors rions maintenant, autrement il sera trop tard, et pour que ça soit vraiment à côté je crois que je vais centrer la situation pour que ça devienne vert, c'est la raison pour laquelle tout est fini avec sagesse, c'est la fureur, tout explose, tout le monde aux abris, mais ce ne sont que des fleurs qui tombent, c'est la fête, comment j'ai pu rater le début, je ne devais pas être au bon endroit, ou alors à ce moment là j'étais ailleurs, je veux dire que mentalement je n'étais pas prêt, car c'est ici que je vis comment je pourrai être à deux endroits en même temps, donc si je passe par là c'est que j'en ai envie alors si ça peut être ça pourquoi pas, je n'ai rien contre, mais comment faire pour tout avoir sans laisser personne sur le côté, moi je veux bien aller de plus en plus haut, mais quand je pense à ma vie quand je pouvais simplement ouvrir la fenêtre pour être dans l'impossibilité de fermer les paupières, car quand c'est comme ça ça veut dire que c'est plus que plus, alors je suis au plus près, ça ne va pas durer, car c'est comme ça ici, quand on est parti c'est pour longtemps au moins pour être satisfait
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