un moment de distraction et la pluie

un moment de distraction et la pluie passe au travers du mur qui pouvait jusqu'à présent penser que tout ça en valait la peine, mais voilà que ça tombe tout droit et que dans le champ d'à côté je vois passer une troupe de marchands, ce qui me rend perplexe, quand je pense à ça je me fais une raison et pour descendre dans l'autre pièce je me joins les mains et je prie pour que ça chante les louanges et pas ce stupide tronc qui monte de pointe en chute mais vers midi tout change, les oiseaux se taisent, je goûte ce moment en me disant oui c'est finalement ce que je souhaite et parce que ça commence comme ça je ne peux faire autrement que d'aller comme ça et pour cette raison j'avoue que ça me mets dans un état second, une source chaude qui se répand dans le cœur et ensuite on peut tout ramasser pour la gloire de Dieu, qui accepte que l'humain renonce au bonheur pour s'enfoncer dans la lutte improductive qui tend à la nullité dans tous les cas et en plus ne peut pas dire tout haut ce que tout bas vie en noces misérables des sens atrophiés qui ne cessent pas de se plaindre de la qualité de la nourriture et pour que le soleil brille au centre de la toile des constitutions de crédit qui s'imposent fortement au détriment de coussins moelleux et quand ça saigne il faut vite alerter une procédure qui rencontre un vif succès tant le temps est venu de voir que tout ça n'est pas comme il faudrait si on pense à tout ce qui descend et ensuite passe dans l'autre pièce pour que dans un moment incroyablement dénué de principe on change toute la décoration pour arriver au plus pur dessin de la peinture glauque et quand c'est une impression qui chante on écoute pour évoluer dans un sens qui ne peut pas dire pourquoi il est orienté dans ce sens et quand je fais attention ça me brûle les mains alors je reste distrait et ça me montre que tout dans la vie est une question de disposition et quand c'est une chance alors je cours dans tous les sens et je fais un cadeau au ciel, une prière sans perfection mais avec tout ce que je peux de sincérité et quand on fait ça on ne fait rien d'autre ce qui explique le manque d'activité dans le champ qui monte vers la montagne ce qui est une source inépuisable de remerciements ce qui me place au plus haut point et pour faire court une situation pliable dans tous les sens pour avoir fait un nœud qui permet de bloquer l'émotion car ce qui se contrôle et un fait dont on peut discuter mais ça c'est encore plus simple ce qui est fait n'est plus à faire et là dans le silence retrouvé depuis longtemps attendu et pour que ça coïncide avec le vieux principe qui disait je ne m'en souviens plus ce qui provoque en moi une déception pour ne pas avoir pu faire tout ce qui est possible depuis le premier placard jusqu'à la dernière station en altitude et comme ça c'est une croix qui vient se placer au milieu et attend que l'humain veuille bien se mettre autour dans une dévotion vraie, comme si on avait retrouvé son cœur d'enfant débarrassé de l'envie de jouer à des jeux idiots et comme ça on a le choix entre l'enfer et le paradis ce qui ne s'impose pas comme une décision mûrement réfléchie mais comme un coup de massue, on se réveille d'un coup, mais il est trop tard et déjà les chairs se détachent et je sombre dans l'inconnue, c'est ce jour-là que je décide de faire un effort qui va me mener dans une autre situation et quand c'est fait je me raconte une histoire de fées qui voulaient manger de la viande alors que d'habitude c'est le mercredi que ça se met en chasse alors on a