un jour béni entre tous je deviens ce que je suis

un jour béni entre tous je deviens ce que je suis depuis longtemps mais que je cherchais à prendre rapidement hors dans l'espérance il y a de la lenteur, tout est placé pour être demain mais aujourd'hui écrase tout car le moment présent est tellement grand qu'il ne laisse aucune place à d'autres envies, alors pour essayer quand même de passer sur le côté, je crois résolument que ça commence bien alors que rien ne bouge, mais c'est vraiment à l'intérieur ce qui n'est pas superficiel, c'est très loin, ça met du temps à revenir et pour ce que ça me fait, une onde légère qui ne transporte rien de grave, c'est pour après quand on aura enfin compris que un est avant deux et pourquoi faire je me demande ce que ça entre quand ça sort, une fois que tout est permis, il ne faut pas s'attendre à un remerciement et quand ça exagère c'est pour que ça se passe plus vite et ça arrache les tissus pour quoi encore mais tout est parfait comme ça on est sûr de soi et quand le pont est construit il n'y a plus qu'à passer dessus alors que marcher c'est un don de dieu ça m'arrange de faire le tour, comme ça je sais quoi dire, c'est un peuple d'oiseaux migrateurs qui entend la cloche sonner le goûter et comme d'habitude le lion rugit et la paire de chaussure craque au soleil et comme le cochon est ravi de retrouver sa porte en bois, il en faut plus pour annoncer le mariage d'un homme et d'une femme pour croire que tout qui se fait est une excuse donnée à ceux qui souffre, et combien de millions de personnes n'ont rien à boire, même pas une bière ou un verre de sable qui auparavant fait pour être pris le soir, quand tout est tombé par terre, les enfants, les vieux, les autres qui jouaient aux carte, écrasés sous des tonnes de pierres qui n'ont pas su résister à l'envie de tomber par terre, il faut dire que la terre est capable de remuer tellement qu'on est plus situé dans la chance d'échapper au désastre que dans la facilité de vivre sans penser à rien, mais voilà il faut faire vite, pas le temps de penser, c'est l'action en premier pour ne pas essayer de vérifier si un corps placé sous une dalle de béton peut revenir en bonne santé, c'est ça le problème de l'humain il se croit le plus fort mais rapidement plus rien ne peut l'aider, et il se sacrifie sans rien demander, alors que ça change à chaque seconde et que faire de plus demandé, pour savoir que le Népal est proche de l'Inde et pourquoi la terre tremble dans ces pays alors qu'au Japon ça fait longtemps qu'ils construisent leurs immeubles de façon à prendre des secousses comme de balles de tennis, ça rebondit le temps que tout le monde s'enfuie dans le sens de la sortie, faut pas rater le passage, c'est en général vers le bas et attention aux cheminées qui peuvent être arrachées et tomber comme des bombes dans la rue, et voilà que le travail commence au paradis dans ces temps de tempêtes il faut faire face à de milliers d'entrant, d'un seul coup alors que normalement c'est un flux régulier de vieilles personnes qui n'attendaient plus rien de la vie et qui finalement sont contentes de se retrouver là alors que dans le cas d'un tremblement de terre on a de tout, des enfants des bébé des femmes belles dans le miroir et pour savoir ce que ça fait je vais demander à un mort ce qu'il en pense et puis c'est l'heure de la pause, je prends tout mon matériel et je retourne en France où prévoit un tremblement de terre en 2078, je serai mort à ce moment donc ça ne me fait rien et je dis merci au népalais qui sont dans la peine capables de s'ouvrir à l'amour divin, n'est ce pas un bon exemple dans ce monde guidé par l'intérêt personnel