when is it now
jeudi 30 avril 2015
un jour c'est fait et un autre jour c'est défait
un jour c'est fait et un autre jour c'est défait alors pour trouver l'équilibre je continue à penser comme un cube avec des côtés égaux ce qui entre et sort sans problème apparent mais là je constate un tassement ce qui me surprend car d'habitude c'est fluide, je me précipite pour en savoir d'avantage, quand j'arrive près de la zone, je prends une décharge électrique dans la jambe heureusement qu'elle est en bois mais quand même je trouve ça exagéré, quand on est sûr de soi pourquoi vouloir montrer les dents, il n'y a pas que ça dans la vie, on peut aussi sourire et avoir la pêche avant même de voir que tout ça en vaut la peine depuis des années que le sang coule et que tous les endroits connus tombent en poussière, faut-il encore plus atteindre la limite de la modernité, car pour être au courant il faut maintenant être connecté, ce qui est nouveau car avant il suffisait de prendre son regard interne de tourner deux fois une fois à droite une fois à gauche et ensuite on passait voir Georges pour lui demander de téléphoner à Berthe pour savoir si le plutonium et le radium sont de la même famille, maintenant avec les smartphones tout est plus direct, on tape sa recherche et rapidement on a la réponse, n'est ce pas merveilleux, mais quand même ça me fait réfléchir, si on n'a plus besoin des autres où allons nous, avons nous le droit de laisser sur le côté des gens perdus pour la société moderne mais qui avant servaient dans des échanges sympathiques, alors que perd-on dans la modernité, un monde ancien qui se moquait pas mal de savoir si il faut de p à apprendre et qui pour vivre se faisait passer pour quelqu'un d'autre, c'était drôle on savait s'amuser, maintenant c'est la raison qui l'emporte, il n'y a plus de rigolade pour que ça continue il faudrait déplacer des montagnes pour dégager la vue, mais comme c'est curieux, mais moi qui regrette ce monde perdu, je ne ferai rien pour le retrouver car j'aime la modernité, elle me permet de vivre seul mais avec l'assistance d'un ordinateur personnel, c'est tellement nouveau que souvent je regarde mon téléphone et je me dis ça c'est nouveau, ça n'existait pas avant alors que pendant des siècles on vivait facilement sans savoir qu'un jour on pourrait parler dans un téléphone et même plus chercher sur internet le nom d'un chanteur populaire regarder ses mails, tout ça avance tellement vite que moi aussi je vieillis et je vois que je m'éloigne, en fait ce n'est pas moi qui va plus loin, c'est la modernité qui pousse ses pions trop loin je ne les vois plus, surtout que ça ne m'intéresse plus, je suis passé dans une phase d'introspection, il arrive dans la vie qu'on bascule dans la vieillesse, ça ne se voit pas, ça se passe à l'intérieur, quelque chose est cassé on passe plus de temps le regard dans le vide comme si on essayait de voir le paradis qu'on nous promet, mais voilà qu'il faut encore travailler, ça c'est embêtant, j'aimerai avoir la liberté de vivre sans y penser, juste marcher, voir, comprendre le silence, avoir la chance de vivre heureux certaines heures, et plus rien à d'autres heures, car pour trouver l'équilibre il faut avoir en tête que le balancement ça va de droite à gauche en passant par le centre, parfois le rythme est rapide, d'autres fois c'est lent, on peut le prendre par la main c'est très tendre, puis on se quitte et pour ça aussi c'est mieux que de faire un plein sans avoir eu au préalable de conditions particulières qui auraient pu avoir l'obligeance de se souvenir que tout compte fait c'est mieux que rien
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