when is it now
mardi 2 juin 2009
ce n'est pas différent de la dernière fois, quand je pense à la réalité je me sens absent, où suis-je, quelque part si je fais confiance à mes yeux, je vois des mains qui tapent sur un clavier, suis-je spectateur de ma vie, le temps passe dans ce genre d'interrogations, il est déjà onze heures, vite passons à la question suivante, comment ça va, ça va bien aujourd'hui, bon, c'est d'accord je passe te prendre dans la nuit pour qu'on puisse vérifier que tu passes bien à demain, ma je ne le ferai pas deux fois, à toi de considérer que la vie s'impose d'elle même, inutile de vérifier que tu respires sans jamais t'arrêter, il y a des choses qui passent, ne tends pas les bras, tu ne peux pas les prendre, regardes, un morceau d'hier qui nage à la surface d'une île flottante, elle s'en va craignant de ne pas trouver de place au parking de l'existence, mais elle est vite remplacée, une pulsion d'aujourd'hui écrase tout sur son passage, ça ne dure pas longtemps mais c'est impressionnant, il faut se reposer, cette agitation n'est pas bonne pour ton coeur, tiens voilà un médicament qui te permet de suivre la course bien assis dans la régularité, tu verras, ça marche à tous les coups, c'est miraculeux, la pilule du bonheur, mais à condition de manger équilibré, une espérance par jour, même deux en s'entraînant sérieusement, il ne faut pas rester passif face à l'adversité, bon courage, moi je dois partir et revenir, c'est bon pour le moral, on oublie tout, le temps du voyage est neutre, au bout d'un moment on fait demi-tour, quand exactement, c'est difficile à dire, quand on sent le désir monter jusqu'en haut de l'envie de revenir,
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