la passion se consume dans l'élan qui tombe mal, encore hier j'étais sobre mais aujourd'hui je vole dans la voie de mon maître, il fut inconnu, c'est pourquoi je le vénère, il ne peut me faire de l'ombre, je suis conquérant, je ne vois pas le sol que je foule, je ne vois que la foule sous le soleil, que veulent-ils, une réponse à la question, qui suis-je, vous êtes la création unique de la destinée fantastique, votre but est de réunir les informations essentielles à votre présent, ça remonte à votre enfance, des visages aperçus, des sentiments enfouis, boum, trente plus tard, ça rebondit dans les airs en feu d'artifice, qui suis-je, un évènement simple, un né vainement un jour autrefois, mais si il est vain de vivre, il nez pas vain de continuer, poursuivre la condition humaine en justice, que faites-vous de vos journées, rassemblez vos souvenirs pour être certain d'être ce que je suis, je suis quelque part au milieu de nombreuses possibilités, le choix est fait, il faut est vrai, l'obligation permet de marcher tranquillement sans se traverser d'épées de culpabilité, je vis au-dessus des craintes, je suis l'ange qui voit le danger, peut-il intervenir, non, il console quand c'est fait, c'est toujours mieux que rien, alors c'est la fin de la journée, on verra demain si ça continue, la nuit porte les valises, aucune peine sauf de se réveiller à trois heures du matin, il manque la facilité divine d'ouvrir les yeux à huit heures, la paix soit avec moi, c'est une heure qui brille en haut, clarté vivifiante, ce n'est pas l'heure du coq, c'est l'heure de la destinée légère avant le grand soir, combien de huit heures du matin aurai-je avant de sombrer dans l'infini