when is it now
mardi 22 septembre 2009
dans un certain sens je préfère partir tôt, ça me paraît plus carré, autrement on coule au fond de l'habitude qui se réduit comme une flaque d'eau au soleil, cette chaleur qui assèche, tout devient sec, le végétal, l'esprit, la peau, c'est une fin sans souplesse, ça casse de haut en bas, pas assez de sport trente ans plus tôt, mais à ce moment là on y pense pas, on marche, on court plus, mais à quoi ça sert de courir, il suffit de partir plus tôt, tiens, c'est ce que je disais tout à l'heure, je commence à radoter, la vieillesse me guette, comment lutter contre cette fatalité, rester jeune, dire n'importe quoi, surtout ne pas se plaindre, continuer à sautiller, sourire sans montrer les dents jaunes, à la fin de la journée je suis épuisé, heureusement j'ai la possibilité de dormir longtemps, pour une sortie en ville je me repose deux jours, il y a dix ans je ne prenais qu'une journée de détente, le dimanche par exemple, mon corps m'interdit de faire autrement, c'est lui qui vieillit, moi, j'ai toujours le même âge, un moment dans la vie où rien ne s'impose, la liberté d'agir sans contrainte, c'est un temps merveilleux, mais quand on le vit on ne s'en rend pas compte, on est pris dans le tumulte des projets et des soucis minuscules quand on les voit plus tard
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