when is it now
mardi 29 septembre 2009
il n'était pas courageux mais la vie n'était pas aussi facile qu'il croyait, alors il a pris son courage à deux mains, il n'en n'avait que deux, il en aurait eu quatre, ça aurait pu marcher, mais avec deux mains, encore une fois il faut renoncer à l'éventuelle satisfaction qui vient normalement après un succès, il n'en est rien aujourd'hui, nous attendons encore des vérifications de dernière minute, mais il semble bien que la mort à stoppée net l'effort de la personne qu'on connaît de loin, à qui on a dit bonjour un jour, mais des années après il ne reste qu'un sourcil qui se lève pour comme dire que le temps a passé, tout fuit avant même qu'on sache où on est, où suis-je crie le poète, nulle part lui répond quelqu'un, on ne sait pas qui vit ailleurs, je vis ici, il n'y a que mes pensées qui virevoltent dans la pesanteur des migraines sympathiques, le temps passe quand on a mal à la tête, rien ne vient perturber la douleur, on trace tout droit une ligne qui va jusqu'à s'asseoir pour ne plus bouger, la tête tourne, mais le fauteuil est fixe, il permet donc de reprendre ses esprits et de recommencer à dire n'importe quoi pourvu que les autres donnent l'impression de comprendre, c'est la loi de la jungle, tout le monde pense, mais personne ne dit rien de peur
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