when is it now
lundi 18 juillet 2011
si je pouvais être capable de comprendre mon corps aussi bien que le vent quand il souffle dans les feuilles, à ce moment là tout existe, l'univers entier est dans le sens où je suis, il n'y a plus de contradiction, un petit moment entre moi et la terre, le vent parle, il me dit des choses que j'entends, il vient de loin, il a vu la mer, il vu l'Inde, et moi je suis assis, j'attends que ça passe, j'étais en train de me dire, à quoi tout ça sert, quand les feuilles de l'arbre en face de moi se sont mises à danser avec de la joie, pourtant elles savent qu'à l'automne elles vont tomber, elles profitent de l'instant présent, le vent vient pour elles, il a fait un long voyage, pour que les feuilles en face de moi se mettent à danser, je comprends ce qu'elles disent, le moment ne dure pas, il faut le saisir, ne pas se poser trop de question, aller tout droit dans ce qu'on veut faire en priorité, ensuite on fait le bilan, c'était bien, c'était nul, en avant pour la prochaine expérience, tout en gardant en tête que le moment est précieux, on ne peut pas le rater, la vie est trop courte, chaque moment compte énormément, il ne passe qu'une fois, il s'enfuit dès qu'il a finit, ensuite c'est un autre moment qui prend la suite, il n'y a pas de relation entre eux, chaque moment est indépendant, on saute d'un instant à l'autre, joie et tristesse s'entremêlent rapidement, un moment de creux et tout à coup remplacé par le plein, comment, pourquoi, pas de réponse, j'assiste médusé à cette évolution de ce que je suis, je suis le témoin de ma vie, rien de plus
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