when is it now
jeudi 28 juillet 2011
si je suis libéré c'est pour peu de temps, bientôt mes angoisses reviennent pour me faire perdre mon incertitude à vivre heureux, je suis pris au piège, j'aurais dû me méfier, tout ce bonheur cachait quelque chose, mais l'humain ne voit rien venir, il vit l'instant plus ou moins bien, et ensuite il passe au moment suivant, mais que dire de la chance qui ne passe plus, pourrait-on vivre calmement, ou alors faut-il risquer de se perdre pour commencer à regarder en face, que de belles choses sont à voir, si on a la possibilité de bien vivre, pourquoi la gâcher, mais ce n'est pas aussi simple, on est dirigé par une force inconnue dans la violence, on voudrait résister mais le mal est fait, il est trop tard, le temps est noir, la vue s'obscurcit, pourquoi avoir cassé le jouet, maintenant on est seul, on cherche à comprendre comment on en est arrivé là, mais à ce moment précis le cerveau se met en sécurité, il ne peut accepter la contradiction, si on est tombé par terre, on ne peut pas croire qu'on n'a pas fait exprès, dans la vie on s'échoue facilement sur la plage, il suffit d'une distraction et on dit n'importe quoi, l'autre se fâche, on ne peut plus rattraper le coup, une partie de perdue, on fera mieux la prochaine fois, par contre si on frappe, il n'y a pas de prochaine fois, si on tue, c'est fini, pourquoi en arriver là, il n'y a pas d'explication, on était fou pendant deux minutes, ça suffit pour envoyer l'autre au tapis, c'est l'histoire des humains, la violence est en eux, elle sort souvent rapidement pour régler son compte à la modernité réputée bienheureuse,
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