when is it now
mardi 22 janvier 2013
il n'y a pas de jours sans tristesse, car il est évident que la légèreté a trois accent en français, ça veut dire beaucoup de chose, des histoires de familles illustres, des individus seul devant l'incertitude, dois-je être illustre aux yeux de qui, de gens illustres, de sa femme, de soi-même, il faut se centrer sur soi, pour soi être illustre, comme un lustre qui brille, comme une chanson qui s'arrête, comme un verre vide de Baudelaire, longue, mince, en grand deuil, une femme, tout est dit, l'envie, la peur, l'inconnue, le mystère, l'ennui, et en avant vers rien, car le même est exact, c'est une question sans réponse, moi, moi, et moi, né, pas encore mort, les autres, quels autres, je suis seul avec mon avenir, quel sera-t-il, je m'en moque, je suis moi depuis longtemps, c'est la seule chose qui compte, mon corps me supporte assez pour me faire passer le message, profite bien de maintenant car après ça se gâte, les organes ne fonctionnent plus, c'est la retraite de Russie, on abandonne tout, il ne reste rien, un nom, sur le marbre, ce fut quelqu'un, fermez le banc, il y a trop de monde, on étouffe, de l'air, et maintenant je suis libre, je vais, je viens, je prends, je laisse, je ne cours pas, je n'aime pas ça, je marche en regardant devant moi, ça m'occupe, et puis tant pis je recommence, et un et deux et trois et quatre, et oui je vais jusqu'à quatre parce que j'en ai envi, c'est mon envie qui me guide, se trompe-t-elle, je le saurai plus tard, quand viendra le temps du renoncement, ce temps béni où on ne peut plus faire pipi tout seul, ah! la vie douce que voilà,
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