when is it now

mardi 22 janvier 2013

la vie passe dans des bonds, bond à droite, bond à gauche, bond dans une crotte de chien, bon bon qui abîme les dents, bond en arrière en urgence de s'être trompé de chemin, il y a des creux terribles, et d'autres qui sont des amusement, comment choisir, suis-je sûr de moi, les choix que je fais vont-ils me porter quelque part, c'est l'inquiétude, maintenant je sais qui je suis, mais demain, ha! un, deux, trois, je fais le tour, je recommence, aujourd'hui est beau, d'une beauté pure, désintéressée, divine, sans pulsion, sans rêve, juste le plaisir de se voir, de se parler, et en avant les années, tout va bien car tout était bien, cela ira jusqu'au jour de l'arrêt, d'où viendra-t-il, d'un arrêt en gare, d'un départ pour Lisbonne, d'un doute, d'une remise en question, car l'évolution amène en enfer, ces relations avec les autres, cette séduction insupportable, sourire, possession, nudité, pénétration, le petit matin, une boule dans la gorge, ma vie s'écrase dans l'ennui, comment sortir de ce cercle nerveux qui me pousse à tremper dans le doute, pourrais-je un jour prendre de la hauteur et aimer celle qui m'aime, la vie est difficile, on se trompe souvent, il n'y a pas de vérité, le mensonge s'étale sans pudeur, un jour je me suis dit que j'allais faire une jour pour le dire, et puis le temps passe, j'erre sur des routes vertes, il n'y a plus de vaches broutant dans les prés, je suis seul et je ne m'ennuye pas, j'ai en réserve des tonnes de bonnes raisons d'aimer la vie, chaque moment peut être merveilleux, il suffit de poser son regard au bon endtroit, un peut en haut vers la droite, d'un seul coup je sais que je vais bien, ça me fait du bien de penser ça, un peu, un tout petit peu et ça peut marcher, même la tête à l'envers, l'important c'est de savoir où on est, à Paris ou à Moscou, dans la rue Staline ou l'avenue de la République, le bonheur de vivre en France, le pays de la vision commune

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