je sais pourquoi, un cas unique, de la vérité, des champs de blé, de la sauce tomate, j'avance dans la terre même si je crois dans ma croix, un bois léger qui disparaît rapidement, mais pour ça, je suis d'accord, en effet le moment vient, je le suis, j'y suis, un peu de tout, je me dis, oui, ça me fait du bien, quand j'ai dit non, je me suis demandé où j'allais, c'était un sens interdit, pas de passage, il faut faire demi-tour, mais maintenant c'est fini, ce fut vite fait, un essai, un table, deux mots, et voilà je suis de nouveau en piste, la vie est vraiment surprenante, on croit être arrivé et on ne fait que se débarrasser du trop plein, ça part dans le vide, c'était d'une autre façon, mais je ne savais pas que ça allait déboucher aussi vite, suis-je dans un cercle rapide, c'était tellement lent hier, des heures à me demander si j'allais ici ou là, ce fut une journée pleine de questions qui passaient en boucle dans mon cerveau, si, si, si, si, comment, comment, comment, faire ou détruire, croire ou chanter, merde ou fleur, temps contraire, passage à l'acte, je comprends au moins ça, un avion qui s'écrase, un accident de voiture, des gens qui marchent, moi je passe, la tête, les jambes, c'est bien contrôlé, ça ne se perd pas, ça continue, des heures qui s'entassent dans un coin, il n'y a pas de forêt, tout est dans le béton, la pierre qu'on a taillé il y a cent ans, la poussière vient se mettre dessus, je regarde, je pense à ce que je vais manger, est-ce l'heure de me conseiller ou dois-je attendre le passage du nord, c'est une question que je ne comprends pas, comment peut-on toujours être prêt, si loin de tout, vient uniquement le samedi, au contraire de la plupart des fumeurs, comment vivre bien, une chance, une grâce, des animaux de la ferme, de la viande à manger, du bon, des bonnes, et puis on fait un tour, c'est joli, on va peut-être y revenir souvent, ça me plait de revenir, ça change de d'habitude quand on avait encore la vieille voiture, mais maintenant je n'ai plus d'essence,