when is it now

samedi 5 octobre 2013

je crois qu'il est possible de manger tous les jours, c'est une question d'envie comme d'aller de temps en temps voir sa mère, car le père est mort, c'est une réalité qui inclut le voyage de départ, un verre de vin à la main je pense à ces années de jeunesse où tout était facile, la simplicité des réactions juvéniles, mais quand je me rend compte de la consistance de l'amertume je ne peux m'empêcher de penser à moi, en effet je suis si près de la chance que quelques fois je me brûle et il me faut du temps pour avoir envie de revenir, des dents qui tombent, des idiots qui rient, des corps qui tombent, de la sauce piquante, des mamans qui pleurent des enfants qui chantent, tout est tout depuis maintenant, avant je ne me rappelle plus, c'était ennuyeux, j'espère qu'un jour je pourrai simplement regarder devant moi sans penser à autre chose, pour le moment je dois compter jusqu'à 3, ça fait des années que ça dure, je l'ai voulu, je l'ai eu, et je n'attends rien d'autre, la vie passe, et elle passera de toute façon que je le veuille ou non, alors pourquoi choisir, mais il y a quelque chose qui me gène, c'est le prix du pain quand on veut manger autre chose que de la viance, et puis mince, si le carré est immense c'est sûrement pour une raison, moi je ne cherche pas d'explication, je constate les différences, les intérêts, les avantages, les potages, les nouilles, les embrouilles, les masques tout ce qui marche, court, vole, tombe, se relève après une nuit blanche et de temps en temps une bonne nuit pour récupérer, mais tout ça c'est peut-être pas encore ce qui se fait de mieux avec deux pistons en prison, pour ça je ne veux pas dépasser la ligne, toujours être dans mon droit, qui est aussi celui des habitants de la terre, car depuis au moins mille ans il y a des lois qui règlent les conflits quand ils ne sont pas dans l'impossibilité de réunir les fonds nécessaires, mais il y a toujours une porte de sortie, vers dehors, enfin, c'est la fin, on va dehors,

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