cette fois je suis capable de tout de suite maintenant au présent, un après deux, mais avant l'autre fois, ce fut auparavant, il y a longtemps, je ne m'en souviens plus, je n'ai rien contre ça, ce que je suis compte pour moi, mais quand j'avais dix ans je jouais au cow-boys et aux indiens, maintenant je sais que ce n'est pas comme ça qu'on peut évoluer, car ce qu'on apprend est en dehors du cercle, ce qui se passe au milieu est une certitude de tomber un jour, en dehors de ce tour, il existe d'autres façons de faire quelque chose, par exemple je peux toujours avoir une occasion de commencer un sport, j'y pense, ça prend du temps, finalement je renonce, je ne me vois pas en short, avec une raquette à la main, essayant de marquer des points, et ensuite d'engager une relation avec une joueuse qui se termine un jour car ce qui ne passe pas c'est mon envie de toujours faire ça au milieu d'une histoire qui ne finit pas, c'est là que ça casse, car souvent ce qu'on veut c'est de vivre au plus près de la source, ceux qui s'en éloignent prennent le risque de ne trouver personne, car chaque instant est une chance à saisir, mais si ça c'est de la merde, je ne suis pas sûr de vouloir continuer, ce que j'aime c'est un ciel bleu, des heures douces, une orientation favorable et des visuels qui se plantent bien pour être sûr que dans six mois on pourra faire la récolte, vite, c'est trop tard, le train est parti, moi qui pensait pouvoir tout faire sans me soucier des détails, je m'aperçois qu'il faut que je passe du temps à tout organiser