when is it now
lundi 7 octobre 2013
je veux faire ça, ça commence comme ça, ça finit comme ça, et comme ça c'est comme ça, comme ça j'ai trouvé comme ça, et comme ça c'est comme ça, ce n'est pas autrement car autrement je ne sais pas faire, j'ai toujours fait comme ça, depuis longtemps, je ne sais qu'aller où je vais, autrement comment pourrais-je m'asseoir, comment pourrais-je me lever et surtout comment pourrais-je ne pas aller au cinéma car je préfère le théâtre, mais ça ce n'est pas comme ça, non car chaque instant est précis, ça ne déborde pas, la ligne est tracée, il en faut du temps pour bien voir ce que c'est, des chances, des solutions, de la couleur verte pour les fenêtres et du jaune pour la porte, c'est joli comme ça, et pas autrement, c'est la folie, la pente qui fait glisser jusqu'en bas, que reste-t-il de mes amours, je dois toujours faire attention, car le moment est choisi, je tiens bien dans une certaine mesure, car le poids est variable, quelques fois c'est lourd, mais d'autre fois c'est lourd, alors je choisis toujours la meilleur façon de faire des crêpes, car mon enfance fut heureuse, je me souviens de toutes ces frustrations que j'ai vécu car j'étais le cadet, ça veut dire que j'étais le plus petit, ça ne m'a pas empêché de continuer à ouvrir les fenêtre, je crois dans la ventilation progressive, en effet, compte tenu des évolutions techniques on arrive à la conclusion qu'il est nécessaire de prendre son courage à deux mains si on veut percer la coquille, c'est dur, c'est dur comme un métal épais qu'il faut cogner très longtemps pour s'apercevoir qu'on a juste cuit un œuf, c'est une réalité, c'est tout ce que ça peut mais vers midi la faim commence à venir, un choix justifié par l'estomac qui a besoin de nourriture, ce n'est pas ce qu'on appelle toujours du même nom, une sensation nouvelle, j'aurais dû faire attention, c'est comme ça que ça arrive, la fatigue, le manque de moutarde, et voilà qu'on passe à côté de l'entrée de l'autoroute, on doit faire un détour, on arrive trop tard et ça déçoit quelqu'un, ah! la vie passe, on entend des pas dans l'escalier, oui je veux bien être pendu puisque c'est comme ça, mais je vous en prie, attendez que j'ai 75 ans
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire