si pour cette raison je suis chez moi dans une sensation de vide pour ainsi dire que la chance de vivre est une  réalité, vers un objectif clair, oui, je dis oui par automatisme, car l'habitude est longue et lente, des années pour savoir qui on est et ce n'est pas fini, on se construit jusqu'à la fin, mais pourquoi ne pas le faire, ce n'est pas si difficile, juste un petit effort pour se mettre en route et ensuite on va quelque part, un endroit vers lequel on aime revenir car il correpsond en tous points à ce qu'on attendait depuis longtemps, je n'arrive pas à y croire, c'est trop merveilleux, la vie bascule d'un seul coup, je n'avais rien vu venir, une fois, rien qu'une fois, je n'espérais plus, mais voilà que ça arrive, oui, c'est encore oui, car il faut bien avancer, les temps est pris, il n'y a rien à regretter, c'est comme ça, autrement on passe à côté, ça fait mal l'oubli, je ne suis pas sûr de vouloir aller au cinéma, ça ne dépend pas de moi, car en moi il y a plusieurs personnes, ça correspond à la première phase, avant la deuxième phase et peut-être un jour serai-je capable de voir ce qui peut être fait, pour le moment je  pousse mon chariot, il ne peut pas rouler, comme si j'étais né il y a un million d'année, cette permanence est une réalité, qu'on voudrait passer à la trappe aujourd'hui car la modernité échappe à la manière d'être, elle se réfugie dans l'inconsistance, une solide acceptation qui passe au milieu de la route à grande vitesse, on n'a pas le temps de se préparer, il faut partir tout de suite, on ne prend rien, tout est là, ça commence par un long tunnel, au bout, le bout, debout, plus rien, l'oubli, l'entente globale, pour que soit raconté une histoire qui finit bien, mais comment ça commence, un pas, deux pas, comment ça, je veux bien essayer, c'est un premier choix, oui, je dis oui, ça va aller, je le sens, c'est une sensation positive, enfin je vais pouvoir me lancer dans une passion humaine