when is it now

dimanche 1 décembre 2013

Avoir le gout dans la bouche, celui de la jeunesse enfuie à jamais dans la masse informe de nos souvenirs brumeux_ Mais quand je bouge ma langue je sais que ce mouvement est apparu en même temps que moi. A peine j ’ai respire tout de suite j’ai claque la langue plutôt que mes bras ou mes jambes, d’ailleurs trop
éloignés de ma conscience pour pouvoir jouer le premier rôle. Sentir sa position dans 1’espace, ca vient trais longtemps après. Des amies d’études sont nécessaires. Paradoxalement c’est en voyant les autres qu’on se situe soi même. Comment se repérer seul au milieu de rien. Aucune référence ne saute dans mon
cerceau. I1 reste plat, pourquoi méditer quand il n’y a rien a penser. Vite donnez moi un passant, une mine patibulaire ou débonnaire, peut-être suis-je entre les deux. Je m’assois pour réfléchir. Vers quel cote vais-je pencher en vieillissant. C’est important de le savoir pour ne pas se tromper de direction. Ne dit-on pas
avoir la tête de l’emploi._et l’emploi que je rêve c’est de cultiver ma tête. Alors de quoi j’ai l’air. Le dois-je à ma mère ou à mon frère contre qui je m’appuie depuis que je suis son cadet. Toujours être après alors que je veux être devant. C’est énervant. Mais oblige à moins d’avoir des jumeaux. S’accomplir pour enfin se reposer sur ses lauriers si ça marche ou sur des poireaux si je restediscret. L’important est de travailler au plus intime. Ce qui touche le plus ressort d’avantage avec vérité. La beauté du monde me laisse froid, les animaux aussi. Ce qui me passionne c’est le rire qui nait doucement de nos corps mortels. Cette enveloppe destinée a pourrir, me permet de sourire. L’incongru est de mise et
tout le reste a jeter. La considération sociale, Page avance, les diplômes, l’actualité, la réalité. Seule compte la présence en ce monde pour parcourir un bout de chemin. Tous les êtres humain subissent le même sort depuis le premier jusqu’au dernier.  Je ne suis qu’un habitant d’un siècle parmi d’autres, un, numéro unique sans marque particulière. L’indifférence caractérisée. Comment passer incognito. Soyez anonyme comme moi. Pas de souci d’être reconnu dans la rue. Personne ne vous copiait. C’est
mieux, en même temps, comment exister. Le bonheur familial ne suffit pas, il faut une activité tres personnelle. Quelque chose qui s’impose au plus profond de la nuit quand 1’esperance est éteinte. Par vague 3l ennui monte et descend. Rien ne résiste, l’effort tombe d’épuisement, la bonne résolution qui accompagne aussi. 

Que reste-t-il ? aucune envie, c’est le calme plat. Là on peut
commencer a travailler au cœur de notre être. Fouiller les apparences pour débusquer des vérités qui s’imposent. je suis libre et je m’impose un travail essentiel qui me plait. J e veux le faire grandir dans la durée pour progresser. Peu m’importe de peiner au début. C’est un commencement indispensable. ll faut
savoir ce qu’on vaut. Tant qu’on a pas essaye, pas la peine de se présenter à la porte de la seconde étape,  je ne sais pas combien de temps elle dure, peut-étre n’y a-t-il que deux phases, la première et la deuxieme. Toujours ehercher sans voir le bout du tunnel. C’est
une sorte de piège, te fois qu’on est entre on ne peut plus en sortir. C’est une quête infinie.



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