elle a sourit, je l’ai vu dans la fenêtre quand je suis passe dans la rue. N’était-ce qu’un rituel visant a me prévenir qu’il fallait tourner à gauche. Je passais sans lui faire signe n’écoutant jamais les histoires a dormir debout. Très vite je rentrais chez moi pour m’asseoir. la marche rapide m’a fait suer et je bois
beaucoup d’eau sans respirer. L’idée n’est pas neuve mais elle marche toujours bien, boire pour étancher sa soif. Maintenant j’attends que quelqu’un passe pour me dire bonjour. J e n’aime pas l’après-midi entre trois et cinq heures, vite que vienne le soir. Mais n’est-ce pas aller trop rapidement. La vie passe déjà sans s’en apercevoir, alors vivons pleinement chaque heure beliainesy C’est drole de voir que la journée se répète sans jamais être complètement identique il faut garder son sang-froid. Même si je comprends l’émotion de se voir vieillir. Cela arrive a tout le monde et il n’y a pas de o4 régimes de faveur. Hier est toujours victorieux et un jour sans qu’on le sache il accumule plus de points que les—ler demains. On a passe la frontière d’une moitié, vérification à la seconde où je tombe raide sur le trottoir. Il y a 30 ans
vous aviez l0000 hier et ce fameux jour, un jeudi, vous avez rejoint le camp de ceux qui voient la route descendre vers la vallée. Il ne s’agit plus de faire l’innocent. je sais ce qui m’attends. et c’est pas joli,joli. Ça ne m’empêche pas de vouloir faire quelque chose de ma vie. Elle est courte je sais, un maximum de
90 ans. Et encore dans quelles conditions vers la fin. Mais je m’encourage à garder le cap de bonne espérance. On ne sait jamais si La porte s’ouvrait après la fin du corps. C’est le suspens le plus énorme de la vie. Le reste n’est que des
enfantillages destinés à pervertir l’être humain pour qu’il rate son concours d’entrée a la dernière école, l’éternelle. mais que faire de bien pour ma cause. Toujours aller de l’avant sans me retourner. Beaucoup est un mot qui devient un ordre. Il va qualifier toutes mes actions. Pour réussir il faut employer une énergie considérable. Les masses à déplacer sont gigantesque et une vie entière
suffit a peine pour accomplir le travail. C’est aussi une raison pour ne pas angoisser. J ’ai du temps devant moi. D’abord il faut déblayer l’entrée de la forêt, couper les arbres en rondin et labourer la terre pour pouvoir y planter des jeunes pousses. Le travail est dur, il faut attendre longtemps qu’il arrête de pleuvoir
pour pouvoir accéder au terrain. Mais le plus dur c’est de ne pouvoir regarder au-dessus de le forêt pour voir le paysage qui se cache derrière. Le mystère ne se dévoile qu’a mesure du travail accompli. Beaucoup travailler est le sésame qui
ouvre la porte dorée. Accumuler les expériences toujours dans le même ordre, marche, écrire, marche, écrire et peu importe le reste. Voila comment je me sauve de 1’envie de fuir dans des mondes sans contrôle et sans issue. C’est la toute mon ambition, je n’en ai pas d’autre. je suis assez content d’avoir trouver
ma route a 35 ans. Il me suffit maintenant de mettre en place tous les éléments qui m’accompagnent dans la progression. Se fixer une ligne directrice forcement contraignante. La lutte plus forte que la douleur. Avoir envie d’avancer mais ne pas avoir envie de trouver, ça vient quand ça peut.
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