La réalité pousse de grands cris devant l’horreur des humains. Ils sont moches dans leurs actes. Que dit le cœur ? il bat selon 1’importance des chocs amoureux. I1 ne connait pas l’extérieur et n’envisage pas de sortir même si il fait chaud. Son univers est clos, il ne perçoit le monde extérieur qu’au travers d’une parois
opaque, le corps. De la peau en contact avec le monde. Elle se salit vite et sans fraicheur elle sue. il faut la laver souvent sans avoir de résultat définitif, c’est imparfait alors autant rester dans le présent et ne plus s’occuper de mes anciennes angoisses ou de mes prochaines incertitudes. Tout arrive au bon moment décide par je sais pas qui, ou par personne. La vie n’est qu’une suite de
jours sans relation entre eux remplis d’activités incertaines. Qu’ais-je fait ce jeudi il y a dix ans. Ça n’a pas d’importance, l’ennui commence tôt et on peut le placer dès le début de la jeunesse. Il y a dix ans je m’ennuyais. plus légèrement
qu’aujourd’hui quand même. Plus le temps passe, plus s’épaissit le doute de l’uti1ité des relations humaines. La difficulté de communiquer est aussi une raison de ma perplexité. L’autre n’est pas le seul responsable de cette difficulté. J ’en suis le coauteur. Comment me débarrasser de mon vécu qui m’alourdit
dans ma vision des personnes. Des années d’expérience qui m’ont conduit a régler ma vue en fonction de mes intérêts. Je suis le premier servi par mes yeux, des qu’ils voient quelque chose, c’est l’alarme générale, mes services d’archivages sont immédiatement convoqués. Rapport circonstancié de l’avancée vers la solution. Il en faut une, et vite. Et c’est toujours la même, Je moi, suis, suis, suis, l’autre n’existe que dans mon imagination, je ferme les
yeux et c’est fini. N’était-ce qu’un cauchemar, je me réveille en sursaut. Le lit est défait, la lutte fut rude et je suis vide. Quoi ! Encore un matin, tous les mêmes, jusqu’au dernier. Surtout ne pas penser =21 après, ça gâcherait la fête du vivant. On ne retient que la naissance, c’est plus rassurant, et ça marche depuis
Adam. Combien de temps encore. La fin du monde ne viendra pas avant la mienne. Tant pis j’aurais quand même essayé. Il me reste a faire mon temps sans rechigner. ça ne sert a rien de réclamer, personne pour vous écouter, c’est pas encore l’heure. Pour le moment, travailler sans relever la tête, Vite levé, vite
couché et tournent les pages de mon destin, un coup ça monte et un autre ça descend. Plus je m’approche du vide plus je sens mon estomac qui monte pour voir ce qui se passe. Ça l’intrigue sans savoir qu’un jour il n’aura plus rien a digérer. Allez, faut pas s’en faire, le soleil brille la journée et pas la nuit, comme
quoi i1 n’y a pas que les hommes a être imparfaits.
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