when is it now

lundi 12 mai 2014

ce qui m'atteint

ce qui m'atteint c'est l'envie de mesurer le manque, ensuite je peux bien m'amuser à faire autre chose, ce qui existe c'est la vie, c'est pour ça que je me mets à table, j'ai faim quand c'est l'heure, mais quand ce n'est pas l'heure je crois ce que je vois, c'est facile, ça me plait, ou alors je prends un autre chemin pour que dans un endroit ou un autre, je sois capable de prendre juste ce qu'il faut, ce n'est pas la peine de s'embarrasser parce que dans le moment assez haut, je crois que je dois faire un saut pour rejoindre le temps présent, j'ai l'habitude de ce genre d'exercice mais je n'ai plus vingt ans, le temps passe et je dois reconnaître que je ne suis plus aussi puissant qu'avant, je dois compenser par une envie redoublée, ce qui fait que je suis toujours dans une dynamique qui me permet d'avancer, mais ça me demande plus d'énergie qu'avant car ici c'est un passage pour la chance, je dois faire attention, ça change tous les jours, c'est un pas de plus, une sorte de croyance dans l'avenir et pour que ça puisse faire autre chose, un toit qui penche, une armure qui rassure, un autre et encore un autre et puis dans la soirée un calme, enfin ce qui plait est fini, il faut se dire que ça ne continue pas, il faut attendre le moment qui plane au-dessus des tissus, ça chante un peu quand c'est grand, mais surtout c'est encore mieux quand c'est allumé, car là on peut voir tous les détails, les courbes, les creux, les boutons, les beaux robots, les anciennes victimes, les bourreaux, les choses qui se figent et quand on a peur, des avertisseurs qui donnent l'impression que tout est fourré à la crème d’anchois à moins que je ne fasse pas exception et que ce que je suis est un exemple de réalisation simple sans goût, mais ça c'est pour après, quand j'aurais compris que tout est pareil dans la suite numéro un, et pour que ça soit fait dans les règles, un petit pas qui en dit long, tant les ustensiles de cuisines sont lourds, pour ce qui est du reste je fais un geste en direction des morts et ce qui est drôle c'est de penser que tout ne sert à rien parce que la vie est une farce qui ne peut pas aller plus loin que le temps de rire après que tout soit fait avant de prendre son pain et de faire le chemin jusqu'à la maison

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