when is it now

lundi 5 mai 2014

dans le silence du corps

dans le silence du corps qui dort je fais attention à ne pas mourir, comme ça le matin je me réveille, je n'y suis pour rien, je n'assure pas la continuité, je ne fais que souhaiter aller bien le plus longtemps possible mais ça c'est quoi ça ne sert à rien, c'est lundi, et après on ne sait pas qu'est ce qui se passe, c'est une inquiétude une réalité, un choix, devant un mur autre sensation vertical, par ici, mer ailleurs, dans un temps abordable, des mois d'attentes et pour finir un choix facile oui c'est oui depuis toujours et jamais sans être fait à la table, mais surtout dans le temps après bien après le début, dans des autres, de la chance, et à côté un mort, qu'est ce que c'est un passage ou un toit qui tombe, des mois de faire, mais ça c'est comme ça alors je sais quoi faire, je comprends que le temps n'est pas gentil, il continue alors que je m'arrête, et pourquoi je fais ça, je ne sais pas que c'est urgent on n'a pas le temps de vivre tout est bloqué pour que l'esprit soit fermé tous les jours, il n'existe pas de façon d'être, c'est un peu de tout mais là je fais exactement ce que je veux, c'est un passage qui ouvre la porte, et derrière c'est le vide, autrement je ne peux pas vouloir que ça finisse bien, pour que tout soit accessible, un coin qui ne change pas depuis des années et d'un seul coup ça fait ça, et moi je suis là, je regarde ce qui se passe et dans un temps aussi loin que je n'étais pas né, un parcours silencieux et qui ne comprend pas pourquoi il faut toujours en faire un maximum pour que dans le foin on trouve une aiguille, mais ça c'est ce qui peut arriver, autrefois on n'avait pas de voitures, alors pour aller d'un point à un autre il fallait prendre une grande respiration et entamer son capital de jeunesse, c'est pour ça qu'aujourd'hui on est dans la perte de symboles parce que le temps passe et que dans chaque pas il y a perte progressive d'espérance

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