when is it now
jeudi 3 juillet 2014
un choix faible passe son temps
un choix faible passe son temps à ralentir pour ne pas affronter la mer, il cherche par tous les moyens de faire autre chose, et comme ça il croit qu'il peut éviter de faire face mais un jour que le vent passe à l'ouest et que de temps en temps je crois que c'est l'heure d'affronter le dragon, je commence à comprendre ce qui se passe, de l'autre côté c'est l'envie qui attend, et puis dans un suite incroyable de rendez-vous manqués et de chance de recommencer car ici c'est le temps qui compte, alors pour changer de priorité, la maison est ouverte, car il faut que ça soit fait, alors dans la tranquillité du soir, je prends un nouveau timbre et je le colle sur l'enveloppe, ça y est je suis prêt de la venue au monde, il faut maintenant aller jusqu'à la gare pour être sûr de ne pas rater le train qui vient de Paris, et pour la première fois je vois ce qui me manque, un instant suffit pour le faire, juste un peu de foin, et tout est normal, il faut se mettre à la même hauteur que l'autre monde, alors dans une passion souterraine la mesure est pleine, il n'y a plus un espace libre, il faut se contenter d'une toute petite quantité, ce qui correspond à l'envie diminuée par le plaisir, car où est le manque, où est le temps qu'il faut pour vivre, c'est encore un message perdu, pour avoir la chance d'avoir faim, une sensation de vertige dans la salle de bain et pour être prêt je vais tout de suite voir ce qui se passe, on ne sait jamais, je peux peut-être être utile, et quand je vois que ça ne se passe pas comme j'aurai voulu, je rentre chez moi, ce n'est pas encore aujourd'hui que je vais trouver ma place, ça ne me gène pas, même quand je vois d'autres personnes qui semblent avoir trouvé leur place, je sais qu'on montre beaucoup et qu'on vit peu de choses alors pour être sûr de savoir ce que je dois faire, je prends une nouvelle initiative qui consiste à faire tout ce que je peux pour être avant les autres, comme ça je crois que ça ira, car si je suis devant les autres, c'est que pour être vrai, je change simplement une roue, et quand c'est fait j'ai les mains sales, mais au moins puis-je repartir et avaler les kilomètres sans avoir la sensation de perdre la tendance actuelle, car ce que je fais c'est une chose qui ne passe pas l'été dans un cercle fermé
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