when is it now

mercredi 6 mai 2015

cette fois je sens monter une odeur

cette fois je sens monter une odeur de sainteté, ça vient de loin et ça ne me concerne pas mais dans ce sens qui s'approche je vois bien que je suis fait à l'image de quelque chose qui peut le faire, mais en faisant ça je m'aperçois que tout ce que je fais c'est une peu n'importe quoi dans tout ce que se fait dans la mer et pour avoir une voix une seule fois dans la foule des endroits verts et pour croire que tout ce qui se passe est réel dans la maison de dieu pour avoir vu ce que ça fait de prendre un bâton pour le lancer dans la mer et quand ça se met à chanter je me cache pour pleurer, cette douceur au milieu de la haine que la beauté du monde soit bien mise en premier pour avoir la chance d'avoir un temps minuscule pour se dire que finalement on est encore plus loin du but que tout ce que je voyais dans le train, mais ça c'est une erreur de jugement car en ce temps de paix il y a dans l'atmosphère une idée désastreuse qui voudrait nous faire croire que l'humain est destiné à vivre sa vie en se mettant à l'abri d'une santé mentale en devenant un humain propre sans besoin de réfléchir à ce qu'il doit faire pour une évolution pour la même histoire que celle qui commence par un juron, ce qui entraîne la folie de vivre sans avoir fait de pardon mais à une grande vitesse, ce qui n'est pas ce que qu'on croit mais ce qu'on est dans un espace de plus en plus contaminé par la dépréciation des mois à venir dans ce qui reste de solide avec des lenteurs bien venues car en ce moment la chaîne se brise et le temps s'ouvre dans une grandeur splendide et voilà qu'on est pris dans un vertige d'amour, ce qui n'est pas habituel car dans la vie il faut se battre contre des ennemis invisibles qui veulent qu'on passent dans le four pour essayer de voir ce que ça fait de fondre comme une soif de boire de l'eau en plein désert et quoique je sois libre suffisamment pour avoir ce plaisir de sourire bêtement dans la passion destructrice quoique je sois mis dans l'épreuve je ne vois pas bien ce qui bouge au fond, je me rapproche en me disant que de toutes façons je suis sûr de mettre ce qu'il faut pour être pris au sérieux, donc si je commence à voir ça pour que dans tous les cas ça soit fait à la bonne place c'est que pour l'instant je suis inquiet de prendre les bonnes décisions, car après tout rien ne fait ce qu'il faut dans la paresse de ne pas s'emporter pour vaincre, au contraire, on préfère s'endormir et se réveiller le lendemain en oubliant ce qui se passe et comme ça je sais que c'est moi qui décide, et pourquoi je ne ferai pas ce que je fais dans la solidité des impressions qui sont stagnantes comme une eau vaseuse prisonnière du temps qui l'oblige à ne plus atteindre l'océan, ah ce rêve obsédant qui me lance cette pierre pour entendre le bruit du vent menaçant dans la séance première, il y a des millions d'années pour avoir la certitude de bien le faire sans avoir de peur ou de contrainte qui m'obligerait à renoncer en faisant un cadeau à la haine de perdre pied et d'avoir une jonction avec le mal, qui me dirait maintenant tu est libre de faire ce que tu veux, tu n'es plus obligé de devoir croire que le destin t'appelle et quoique je sois un instrument de la volonté de dieu, je ne peux pas résister à l'envie d'aller voir ce qui se passe derrière, mais le problème c'est qu'une fois que je suis passé derrière, je ne peux plus revenir devant, le passage est bloqué par une foule d'insectes qui tuent les abeilles avec une grande peine à les digérer, mais quoique je sais de la vie je vois bien que tout ça est un exemple et qu'après on se passe de la pommade sur le visage pour avoir cette sensation de fraîcheur qui nous rappelle que nous sommes mortels

Aucun commentaire: