when is it now
mardi 28 juillet 2009
j'ai compris que le temps est un cercle qui se coupe chaque seconde, il n'attend pas la prochaine, tout de suite en avant, tant pis si le reste ne suit pas, la terre tourne et elle ne se préoccupe pas des retardataires ou de ceux qui ne pensent pas à vivre pleinement, chaque seconde rebondit pour qu'on puisse l'attraper, ensuite on la met dans la poche, ça devient fatigant, il faut suivre le rythme, je n'ai plus vingt ans, j'aimerai ralentir et vivre un jour sur deux, un vide, un plein, dans le vide il ne se passe rien, pas de microbes, pas d'attentat, pas de violence, pas de relation, la solitude blanche d'une chambre d'hôpital, dans le plein on va jusqu'à la mer, ensuite on est à sec, un petit remontant s'impose, pour descendre en dessous du niveau insurmontable, la ligne d'horizon est plate, au-dessus c'est le ciel, en-dessous c'est l'eau, entre les deux mon regard se pose, suis-je ici, entre le rêve et l'humide, mon corps plein d'eau penche vers la bassine pour y rejeter le trop plein du remontant qui descend au fond de l'estomac, le rêve est loin, la terre est proche, je marche pour oublier, l'action permet d'agir, le temps passe, c'est le temps de rentrer, un nouveau plein qui mène vers la réalité, le regard se pose sur la route, il faut choisir, tout droit
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